La FRSEA de la Bretagne demande mercredi une sortie généralisée du dispositif imposé aux producteurs sur neuf bassins versants en matière de contraintes de fertilisation des cultures et de restructuration des élevages. « Depuis 2007, en raison du dépassement de la norme des 50 mg/l, parfois pour quelques milligrammes, les agriculteurs de neuf bassins versants sont condamnés à une récession économique », explique le syndicat dans un communiqué.
Sur la méthode, la FRSEA exige « un engagement ferme de l'Etat, avec la mise en place d'un calendrier précis et la transparence complète sur les données collectées par l'Administration ».
« Sans débourser 1 €, sans courir aucun risque environnemental, le gouvernement peut aujourd'hui, en prenant une décision responsable, relancer l'économie de plus de 1.500 exploitations bretonnes et les emplois associés », explique la FRSEA.
« Avec la fin des indemnités compensatoires en 2012 et la levée en juin 2010 du contentieux engagé par Bruxelles, la profession agricole interpelle les services de l'Etat depuis plus d'un an. On ne compte plus les sollicitations des différents préfets en charge de ce dossier. A ce jour, les services de l'Etat ne donnent aucune réponse et la profession n'a aucune perspective. Le pire est bien là, car sur le terrain, toutes les rumeurs circulent », ajoute le syndicat.
« Cela ne peut pas durer. A ce stade, la question n'est plus d'attendre une réponse de l'Etat, mais d'agir ! » Pour la FRSEA, « cette peine est maintenant purgée et une réinsertion économique des agriculteurs concernés doit vite se mettre en place ».