Selon l'OIV (Organisation internationale de la vigne et du vin), le marché mondial du vin renoue avec la croissance. Après la crise en 2008, certains indicateurs montrent enfin une tendance positive.
La croissance se traduit notamment par une progression des échanges internationaux de vins en 2010 (+6,7 % par rapport à 2009), avec une forte contribution des pays de l'Union européenne.
« Dans le contexte de la crise économique globale, cette évolution positive du marché mondial du vin est à assigner essentiellement à une importante hausse des échanges de vin en vrac et des réexportations, en particulier, dans le cadre des échanges transcontinentaux », a affirmé Federico Castellucci, le 31 mars, lors de la présentation de ces données. Puis il a rappelé « qu'aujourd'hui près de 40 % des vins sont consommés en dehors de leurs pays de production ».
Autre élément positif selon l'OIV : la stabilisation de la consommation mondiale de vin autour de 236 millions d'hectolitres, un volume équivalent à 2009. Cette tendance s'observe dans tous les pays de l'UE producteurs de vin, en dehors de l'Espagne qui accuse une faible baisse.
En revanche, la surface viticole et la production de vin restent sur des tendances négatives. En 2010, la surface viticole mondiale a reculé de 65.000 ha, dont 12.000 ha perdus en France. La production française a connu un recul faible (-1,2 Mhl), limitée par rapport à celle d'autres pays de l'UE comme l'Allemagne ou l'Italie.