Face au loup, les éleveurs souhaitent une équité au niveau des indemnisations . « Nous ne voulons pas de différence de traitement entre les zones de cœur de parcs et les autres », rappelle Franck Diény, de la Fédération nationale ovine (FNO).
Lors de la réunion du Groupe national loup (GNL) du 21 avril, l'ensemble des professionnels avait refusé la proposition de l'Etat de prendre en charge à 100 % les dépenses liées au gardiennage dans les zones de cœur de parcs et les réserves naturelles, au lieu de 80 % dans les autres zones.
« Le texte a quand même été envoyé à la Commission européenne avant même que nous rediscutions cette question lors de la réunion du 20 mai, ajoute-t-il. Notre refus n'a pas été pris en compte. Le GNL n'a qu'un rôle consultatif, mais nous regrettons de travailler dans ces conditions. Le piège se resserre. Nous ne voulons pas d'une “ICHN Loup”. Nous n'avons pas besoin d'argent, mais de mesures concrètes pour réduire la pression de la prédation. »