Bien implantée et en progression dans l'arc alpin, la population de loups a tendance à s'étendre à d'autres massifs montagneux, notamment dans les départements du Jura, des Pyrénées-Orientales et, plus récemment, dans le Cantal qui sont devenus des zones de présence permanente de cette espèce.
Leur nombre sur le territoire est estimée dans une fourchette de 150 à 200 individus. Une réunion du Groupe national loup, sous la houlette du ministère de l'Ecologie et du Développement durable, a dressé, le 12 janvier 2010, un bilan encore provisoire des attaques et des dommages causés par le grand prédateur au cours de l'année passée.
Près d'un millier d'attaques a été enregistrée (992 en 2009 contre 810 l'année précédente), soit une hausse de 22 %, et provoquant plus de 3.000 brebis tuées. Les Alpes-Maritimes, comme les années précédentes, paient le plus gros tribut. Le Var a été particulièrement touché avec une multiplication des attaques cet hiver.
Le coût des indemnisations s'est élevé à 900.000 euros en 2009. La prochaine réunion du groupe national loup, en mars, devrait préparer le protocole d'intervention sur la population des loups pour 2010 (autorisation de tirs de défense et de tirs de prélèvement).