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Lait/Allemagne

Positions divergentes au sein de la filière pour le long terme

Publié le lundi 05 octobre 2009 - 10h59

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La filière allemande du lait s'est mise d'accord vendredi sur une position commune en vue de la réunion lundi à Bruxelles mais elle reste profondément divisée sur les objectifs à suivre à long terme pour surmonter ses difficultés.

Dans un contexte de baisse des prix du lait, la chancelière Angela Merkel a réuni vendredi les représentants des producteurs et des laiteries et la ministre en charge du dossier afin d'«arriver à une position allemande qui soit concertée» en prévision des discussions de lundi, avait indiqué dans la matinée le porte-parole de la chancellerie, Ulrich Wilhelm.

L'Allemagne souhaitait se présenter à Bruxelles «en meilleure posture que cela n'a été le cas jusqu'à présent», «les disputes» parmi les professionnels de la filière ayant empêché le pays de parler d'une seule voix sur ce dossier.

La ministre de l'Agriculture, Isle Aigner (CSU), a obtenu le résultat minimal, les participants ayant accepté entre autres de soutenir la demande allemande d'annuler la hausse des quotas de production prévue pour 2010 et 2011.

Mais sur les solutions à plus long terme, la ministre a dû reconnaître que «les convictions (étaient) relativement irréconciliables». L'Allemagne s'est, à l'instar de 18 autres Etats membres, ralliée à la revendication française d'une «nouvelle régulation» du marché du lait, alors que la Commission européenne veut au contraire supprimer à l'horizon de 2015 les quotas de production.

Berlin va ainsi dans le sens de la fédération agricole allemande DBV, qui représente les intérêts des grandes exploitations.

Les petits producteurs, réunis sous la bannière de leur propre fédération BDM, membre de l'EMB (European Milk Board), sont eux en faveur d'une baisse de la production laitière, seul moyen, selon eux, de faire repartir les prix à la hausse et d'assurer leur subsistance.

Ils demandent que les quotas soient fixés en fonction de la demande. «Pour nous, cela n'a aucun sens de produire du lait et ensuite de le stocker avec de l'argent public ou de le brader sur les marchés mondiaux», tempêtait sur les ondes le président du BDM, Romuald Schaber, avant la réunion.

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