Dans une lettre du 17 avril 2012 adressée au ministre Bruno Le Maire, le président de l'AGPB (Association générale des producteurs de blé), Philippe Pinta, demande le soutien des pouvoirs publics.
Premièrement, la reconnaissance officielle du caractère de « catastrophe climatique » pour l'épisode de gel, qui justifierait une aide de 100 €/ha pour contribuer au coût du nouveau semis. Cette aide pourrait provenir d'une exonération de la taxe sur le foncier non bâti (TFNB), ou du Fonds national de gestion des risques (FNGRA) (ex-fonds des calamités), a suggéré Philippe Pinta, bien que l'intervention du FNGRA ne soit pas prévue pour ces cas.
Ensuite, en prévision des problèmes de trésorerie après la moisson, le syndicat demande le paiement avancé des aides Pac au 16 octobre.
Le syndicat a demandé également l'aménagement des règles de la MAE rotationnelle (pour 2012 et 2013) afin que « la culture initiale soit prise en compte pour le paiement ».
Pour rappel, les grandes cultures sont exclues du champ d'indemnisation du FNGRA depuis 2009, la couverture des risques étant « déléguée » à l'assurance privée. Or, l'AGPB estime que « seules 30 % des exploitations touchées ont souscrit une assurance récolte et que les indemnités des assureurs de 100 à 150 €/ha pour le ressemis sont insuffisantes »...
« La situation est totalement inédite, les agriculteurs sont dans un profond désarroi, surtout ceux déjà touchés par la sécheresse de 2011 », s'est inquiété Philippe Pinta. Sur les parcelles ressemées, les pertes seraient d'environ 500 €/ha, compte tenu du faible rendement de la culture de remplacement (de 20 à 40 % de moins pour un ressemis avec du blé tendre ou du blé dur de printemps).
Faut pas pousser
mercredi 18 avril 2012 - 08h27
Qui ne demande rien, n'a rien. Après la sécheresse de 2011 et avant la 2012, ce serait pas mal...Plus fonctionnaire que le céréalier, tu trouves pas.