Le rendement moyen national en féverole se situe à près de 42 q/ha (chiffre provisoire), un peu inférieur à la moyenne des dix dernières années, d'après l'enquête Arvalis-Unip auprès des organismes stockeurs et chambres d'agriculture présentée dans une « Note aux opérateurs » diffusée le 6 octobre 2014.
La récolte des féveroles, perturbée au début par les pluies du mois d'août, s'est terminée au début de septembre dans de bonnes conditions partout grâce au retour d'un temps sec. Les rendements sont très contrastés selon les régions : de médiocres à faibles dans l'est, le centre et le sud de la France, ils sont de plus en plus élevés en allant vers le Nord-Ouest, avec des rendements records en Normandie.
Ce gradient s'explique par les fortes températures qui ont affecté une grande moitié est et sud de la France au début de juin et qui se sont superposées à un gradient de sécheresse marqué entre l'est et l'ouest en avril et mai. Et les pluies abondantes en juillet sur l'est sont arrivées trop tard pour les féveroles. Ces températures élevées ont également favorisé des attaques de rouille qui n'ont pas partout été bien contrôlées.
Par ailleurs, le nombre de jours chauds et ensoleillés pendant la phase sensible à la ponte des bruches a atteint un niveau exceptionnel, avec là aussi un gradient est-ouest marqué. Le bilan de la qualité des graines n'est pas encore consolidé, mais il est clair que la récolte de 2014 sera marquée par un fort taux de grains bruchés.