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Des éleveurs manifestent dans la Nièvre

Publié le vendredi 13 novembre 2015 - 15h20

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Le 12 novembre, des éleveurs de la FDSEA de la Nièvre, de Jeunes Agriculteurs (JA) et de la Fédération nationale bovine (FNB) se sont réunis devant la sous-préfecture de Château-Chinon (Nièvre) afin d'interpeller les pouvoirs publics sur la crise qui secoue la filière de la viande. Quelques broutards ont été installés sur le parvis.

 

« Nous avons expliqué au sous-préfet que la fièvre catarrhale ovine est le cinquième coup de massue encaissé par les éleveurs cette année, explique Emmanuel Bernard, président de la section bovine de la FDSEA. Cela, plus la Pac qui n'aide en rien l'élevage, la sécheresse, les accords de la table ronde qui ne sont pas respectés, les accusations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l'effet cancérogène de la viande... La cocotte-minute risque d'exploser. »

 

Exportations difficiles

 

Les éleveurs nivernais manifestent ainsi leur épuisement face aux contraintes imposées par l'apparition de la fièvre catarrhale ovine. S'ils admettent que l'Administration a plutôt bien géré la situation, ils rappellent que les doses de vaccins ne suffisent pas, et que de nombreux animaux sont toujours coincés dans les exploitations. « La priorité a été donnée aux broutards à exporter ; néanmoins pour circuler vers les zones indemnes, les conditions sont tout aussi draconiennes », déplore Emmanuel Bernard. D'ailleurs, ces obstacles ne se limitent pas qu'aux broutards. « Les vaches de réformes aussi sont bloquées, ajoute Pierre Bobin, l'éleveur des broutards présents devant la sous-préfecture. Il y a des ateliers dans le Nord qui ont besoin de ces animaux, et nous ne pouvons pas répondre à leurs besoins. »

 

Bien qu'elle représente un appel d'air pour le commerce, la réouverture du marché italien provoque aussi quelques mécontentements. « L'Italie sait qu'elle est seule sur le marché, et en profite pour abaisser les cours », assure Emmanuel Bernard. Les engraisseurs de la Botte s'accrocheraient aussi à l'étude de l'OMS, disant que l'impact négatif sur la consommation en plus marqué qu'en France. Vrai ou faux ? Quoi qu'il en soit, ils freineraient leurs achats. « Sur le mois de novembre, dans la zone règlementée, il y aurait 200.000 animaux disponibles, contre 90.000 en année normale, estime Emmanuel Bernard. Quelles sont les solutions pour réguler le marché ? »

 

Hélène Chaligne
Publié par
Journaliste


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