« Pour satisfaire les besoins alimentaires d'une population mondiale de 9 milliards d'habitants à l'horizon de 2050, [...] cela passera forcément par une intensification de la fertilisation. Ainsi, le bilan mondial en engrais est caractérisé par une demande structurellement en hausse », prévient Delphine Leconte, consultante chez Agritel.
Par ailleurs, à moyen terme, « les prix des engrais sont clairement variables d'une campagne à l'autre, au gré des bilans fondamentaux, des éléments fertilisants, et en fonction des cours des principales matières premières, énergétiques et agricoles ».
Entre juin 2010 et juin 2011, les prix de l'azote en France ont par exemple augmenté de l'ordre de 60 %.
« Faute de pouvoir maîtriser les variations des cours et à défaut d'un marché à terme de l'engrais performant à l'heure actuelle, Agritel a donc développé des outils de gestion de risque des prix sur les engrais, basés sur des stratégies d'arbitrage sur le gaz et les céréales », ajoute Delphine Leconte.