La Confédération paysanne estime avoir mobilisé un petit millier de personnes, vendredi à Nantes (Loire-Atlantique), pour la présentation de son plan « Sauvons l'élevage ».
Une délégation a remis ce plan au préfet du département, ainsi qu'un courrier destiné au Premier ministre lui demandant un rendez-vous. Le syndicat renouvellera son action, le samedi 5 janvier 2012 à Tulle (Corrèze), pour, cette fois, demander une rencontre au président de la République.
« Pourquoi sommes-nous là ? », lance Gérard Durand, le porte-parole du syndicat en charge de l'élevage. « Nous, éleveurs, sommes là parce qu'on ne peut plus accepter qu'on nous rémunère avec ce qui reste quand toute la filière s'est servie. Il n'y aura pas d'élevage demain s'il n'y a pas de revenu. La priorité des priorités est de sécuriser le revenu [...] avec des prix de vente [...] qui prennent en compte nos coûts de production. »
La sécurisation du revenu est le premier axe du plan de la Confédération paysanne. Cette dernière insiste notamment pour que les filières soient « orientées en priorité vers le marché intérieur européen et des produits à valeur ajoutée. Cela demandera une protection des marchés au travers de l'organisation commune des marchés », prévient Gérard Durand.
Le second axe du plan de l'organisation syndicale concerne la Pac. Il repose sur une réorientation des aides en direction des éleveurs pour compenser des prix insuffisants ou des handicaps naturels. « Des aides justes, pas juste des aides », plaide Gérard Durand. La Confédération demande aussi une aide au maintien des troupeaux de ruminants avec un recouplage « car seules les aides couplées permettent de cibler les soutiens de manière à maintenir l'élevage ».
Le troisième axe du plan concerne l'amélioration des conditions de travail des éleveurs avec, entre autres, la mise en place d'un fonds de financement des services de remplacement.
Le quatrième axe du plan porte sur la révision des contraintes administratives et environnementales.
Le cinquième concerne le renouvellement des générations.
Et le sixième s'intéresse au renforcement de l'autonomie des exploitations avec, en toile de fond, la flambée des prix des matières premières utilisées pour alimenter les troupeaux.
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vendredi 04 janvier 2013 - 21h52
on veut nous faire manger du poulet bresilien nouri avec des farines animales interdites en france.