« L’Ukraine est aujourd’hui au centre de toutes les convoitises pour son potentiel agricole. Toutefois, des écueils sont à éviter et il convient de prendre la mesure des barrières administratives, culturelles et juridiques encore complexes de ce jeune pays », a prévenu mercredi dans un communiqué Hélène Morin, responsable d’Agritel International.
« Avec des surfaces arables qui s’étendent sur 26,4 millions d’hectares, soit 40 % de plus qu’en France, et une façade maritime ouverte sur la mer Noire, ce pays a des arguments pour devenir une plate-forme stratégique majeure à l’échelle mondiale. »
Selon Hélène Morin, « il est crédible de croire que d’ici à 2020 le pays aura doublé sa production de céréales et approchera les 100 millions de tonnes, grâce à une amélioration des rendements moyens et à la mise en culture de plusieurs millions d’hectares encore en friche depuis le début des années 1990. »
Néanmoins, la responsable met en garde contre les « complications inhérentes au système économique et administratif ukrainien. Mais une fois surmontées ces barrières administratives, culturelles et juridiques encore complexes, une fois assumés les risques économiques et financiers locaux, les atouts ne manquent pas. »