La Grande-Bretagne et la France ont réaffirmé, vendredi, leur opposition à une augmentation du budget 2014-2020 de l'UE proposée par Bruxelles, à l'occasion d'une réunion des ministres des Affaires européennes à Sopot (nord de la Pologne)
David Lidington, ministre britannique des Affaires européennes, a estimé que cette augmentation de 5 % est injustifiable dans la période actuelle de difficultés économiques. Londres veut « au moins un gel », a-t-il dit devant la presse dans cette station balnéaire de la Baltique où les ministres sont réunis jeudi et vendredi.
Ces discussions informelles lancées à la demande de la Pologne qui assure la présidence semestrielle de l'UE visent à préparer un sommet européen sur le budget, prévu à la fin d'octobre 2011 à Bruxelles.
« Je pense en fait qu'un gel en termes réels est bien plus modeste que ce que beaucoup de pays européens mettent en œuvre chez eux », a dit le ministre britannique.
A la fin de juin, la Commission européenne a dévoilé un projet de budget pour 2014-2020 en hausse de 5 %, portant les dépenses à 1.083 milliards d'euros. Les gouvernements européens, en pleine période d'austérité économique, ont tiré à boulets rouges sur ce projet.
« Nous voulons que les institutions européennes approuvent la nécessité d'une discipline financière qui doit être acceptée non seulement par les gouvernements mais également par les familles ordinaires dans toute l'Europe », a commenté David Lidington.
Jean Leonetti, son homologue français, a renchéri : « Comment serions-nous capables d'expliquer que nous diminuons nos déficits en travaillant sur la diminution des dépenses publiques, et que parallèlement on augmente de manière importante des dépenses européennes ? », s'est-il interrogé.
« Dans le contexte actuel, il faut qu'il y ait une cohérence entre la politique que l'on mène à l'intérieur et la politique que l'on mène à l'extérieur », a ajouté le ministre français.
« Le préalable, c'est de dépenser mieux dans l'enveloppe qui est l'enveloppe actuelle plutôt que de dépenser plus sans avoir évalué ce qui est aujourd'hui dans l'enveloppe budgétaire », a-t-il expliqué.
L'Allemagne, autre poids lourd des 27, insiste également pour que Bruxelles fasse preuve de frugalité : « Au vu de la situation des budgets nationaux, je vois plus la nécessité d'un gel que d'une augmentation », a déclaré jeudi Werner Hoyer, ministre délégué aux Affaires européennes.
logique
mardi 02 août 2011 - 14h20
Ne pas augmenter le budget, normal,.depuis toujours l'agriculteur veut des prix et non des primes qui le depriment car elles sont l'objet de toutes convoitises et de harcèlements. Fait comme ci ,fait comme ça ,t'a fait mal, punition, moins de primes. agriculteur reveille-toi lacoste40