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Bilan de santé de la Pac

«une avancée majeure pour l'élevage ovin» (FRSEA Poitou-Charentes)

Publié le jeudi 13 août 2009 - 17h48

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Bilan de santé de la Pac: «une avancée majeure pour l'élevage ovin» (FRSEA Poitou-Charentes) (© C.WATIER)

Le bilan de santé de la Pac, pour lequel la France a notifié à Bruxelles fin juillet son dispositif de mise en oeuvre, constitue «une avancée majeure pour l’élevage ovin», a souligné la FRSEA Poitou-Charentes, jeudi, dans un communiqué.

C'est une «victoire» à l'issue de «trois ans de combat de la Fédération nationale ovine et l’ensemble de son réseau», ajoute-elle.

Pour la mise en œuvre en 2010 de l’article 68, «le ministère avait déjà annoncé, les modalités d’attribution des aides: introduction de critères de performances techniques (productivité de 0,5 agneau/brebis), un montant identique fixé pour les brebis laitières et allaitante, la possibilité de remplacer jusqu’à 20% des brebis par des agnelles de renouvellement», explique la FRSEA.

«En complément, le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, vient de faire ses arbitrages concernant le montant de l’enveloppe ovine. Ainsi, dès 2010 et ce jusqu’en 2013, 125 millions d’euros par an vont être alloué pour le secteur ovin», poursuit-elle.

«Pour l’attribution de cette enveloppe, le seuil de brebis éligibles est fixé à 50 têtes et sans plafond, ce qui conforte la légitime demande de la FNO d’accompagner les élevages professionnels.

Enfin, concernant le facteur de progrès économique souhaité par le ministère, l’Etat a pris la décision de donner une bonification de l’ordre de 3 € pour les éleveurs adhérents à une organisation de producteur commerciale ou ayant un contrat de commercialisation avec un opérateur», précise l'organisation régionale.

Patrick Soury, président de la section ovin de la FRSEA Poitou-Charentes précise toutefois que «compte tenu de la situation actuelle, avec la hausse des coûts de production et le niveau des trésoreries des élevages, il est très important de veiller à ce que le prix reste le maillon fort du revenu des éleveurs».

Après ces derniers mois de mobilisation de l’ensemble des éleveurs ovins, la FNO concentre aujourd’hui toute son énergie sur le maintien d’un prix rémunérateur à la production.

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