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Bernard Lannes/Coordination rurale

« Sans régulation des marchés, on va au massacre » (interview)

Publié le vendredi 09 octobre 2015 - 12h21

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Interview de Bernard Lannes, président de la Coordination rurale. Photo : C. Faimali/GFA
Interview de Bernard Lannes, président de la Coordination rurale. Photo : C. Faimali/GFA

Au cœur de la crise La France Agricole fait réagir les responsables syndicaux. Après Xavier Beulin président de la FNSEA le 10 septembre, Laurent Pinatel porte-parole de la Confédération paysanne le 24 septembre, voici l'interview de Bernard Lannes, président de la Coordination  rurale.

 

La France agricole : Selon vous la crise va-t-elle encore s'aggraver ?

Bernard Lannes : On y est dans la crise. En lait, il y a une vision très négative à six mois. Les frigos sont pleins de viande... le porc on ne sait plus quoi en faire. La CR dénonce depuis des années une cogestion qui conduit à laisser faire le seul marché. Les plus forts s'en sortiront. Beaucoup y ont cru. Dans le Gers il y avait 1000 laitiers il y a dix ans, il en reste 80. Le grand Ouest nous a tués. Et maintenant ce sont d'autres ailleurs en Europe qui tue le Grand Ouest. Il y a aura toujours des « moins disant ». Arrêtons ce massacre. Ou alors on ne veut plus d'agriculture de production de masse, parce que les industriels pensent trouver ailleurs les volumes dont ils ont besoin. C'est une grande erreur de renoncer à son autonomie alimentaire.

 

Pourquoi l'agriculture doit-elle aussi produire en quantité ?

L'équilibre de notre pays comme celui de l'Europe repose sur le triptyque : eau énergie et alimentation. L'Europe doit sanctuariser sa production alimentaire comme en France on a sanctuarisé l'énergie. Va-t-on perdre l'arme alimentaire alors que les Américains sont en train de l'organiser ? Derrière leur masque de l'ultra libéralisme, ce sont des protectionnistes éclairés.

 

Comment envisagez-vous la régulation ?

Nous réclamons la régulation au niveau de l'Europe. Un office central d'observation des prix et des marges européen attribuerait des quantités à produire dans chaque pays. Nous ne sommes pas autosuffisants au niveau européen. On sait en Europe ce que l'on est capable de produire, on le décline par pays. On fixe un tunnel de prix entre un minimum et un maximum. Le minimum c'est le coût de production. En lait, il faut 450 euros pour payer aussi la main d'œuvre.

 

Concrètement ne s'agit-il pas du retour des quotas, étendu à toutes les productions ?

Nous appellerons autrement ce système sinon nous serons taxés de passéistes. Dans le lait même les éleveurs qui étaient d'accord pour produire davantage, n'imaginaient pas qu'à la fin des quotas ils allaient descendre à ce prix ! Aujourd'hui, à 1 million de litres quand on entend dire que le lait va descendre de 300 à 260 euros, cela fait peur. Et au milieu de tout cela une coopérative qui s'appelle Sodiaal produit de la poudre de lait payée au prix du quota B à 280 euros les 1000 litres. Il y aurait un débouché de lait infantile en Chine. Mais quelle marge sortent les éleveurs ?

 

Du lait à 450 euros à 1000 litres, est-ce compatible avec le pouvoir d'achat des consommateurs ?

On a déjà vendu du lait à 400 euros sans que ce soit la révolution. Le consommateur n'a rien à voir là-dedans. Le lait sorti de ferme n'est rien dans le prix final. Le lait dans le Lactimel ne coute même pas le prix de l'opercule en aluminium sous le bouchon. Nous sommes un syndicat qui s'arrête à la ferme : nous nous occupons des 8 € qui reviennent à la production sur les 100 € du panier de courses. L'agroalimentaire, c'est l'étage du dessous : elle fonctionne avec des coefficients multiplicateurs, alors que notre coût de production n'est même pas intégré dans la formation des prix. Il faut obtenir la traçabilité, la transparence, un étiquetage complet sur les produits vendus. Et récupérer une part de la marge dans la filière.

 

Comment articulez-vous avec le prix d'intervention et le stockage ?

Si vous ne régulez pas la production, le prix d'intervention ne servira à rien. On a déjà connu les montagnes de lait. Le maitre mot c'est la régulation avec organisation du marché intérieur en Europe. Dans le porc on pourrait réguler rapidement en tuant de porcelets ou des truies. Or que fait la Cooperl ? Elle pousse à faire toujours un maximum de cochons, à être dans les bas prix en supermarché. L'agro-alimentaire a intérêt à saturer le marché et constituer des stocks pour garder des prix durablement bas. Tout le monde est payé sauf le producteur. Il faudrait exporter en vif même à bas prix s'il le faut pour dégager le marché. Si l'Europe ne bouge pas, il n'y aura plus de porc.

 

Y a-t-il une place pour les pays tiers ?

Réguler ne veut pas dire fermer les frontières. Par exemple en fruits et légumes, on a signé des accords avec le Maroc. On pourrait signer d'autres accords avec le pourtour de l'Europe mais en intégrant la saisonnalité : on ne sature pas les marchés pendant notre saison de production. C'est valable pour toute production. On a aussi des marchés à prendre, même en sous-produits. Mais l'interprofession fait de l'élitisme et se ferme des marchés.

 

Sur quels pays peut-on s'appuyer pour réformer la Pac ?

On peut s'appuyer sur la Pologne, l'Italie, l'Espagne. D'autres suivront. Le miracle en Pologne a fondu comme neige au soleil.

 

Est-ce que la régulation dispense de chercher la compétitivité ?

Le nivellement par le bas, en s'alignant sur les abattoirs allemands, n'est pas une solution. On a fait déjà d'énormes efforts chez nous. Au niveau des fermes on est compétitifs. Est-ce que les prochains gains de compétitivité dans nos élevages passeront par l'embauche d'émigrés en zone de non droit ? Avec une part de l'alimentaire à 13 % du panier de la ménagère c'est difficile d'aller plus bas.

 

Que pensez-vous de la solution des regroupements ?

La ferme des mille vaches n'est pas notre modèle. Mais elle a été possible parce que la loi le permet. Regrouper deux élevages porcins sans autorisation comme le suggère la FNSEA ne doit pas servir les choix de l'agro-industrie. Quand on n'a pas de prix, « petits élevages = petits problèmes, gros élevages = gros problèmes » ! En revanche si des jeunes s'organisent pour ne pas travailler le weekend et font une ferme commune, oui.

 

Quelles limites y mettez-vous ?

La législation actuelle ne limite pas vraiment les tailles d'exploitation. Et je n'ai pas de limite à définir. On a surtout besoin de prix. Si quelqu'un vit bien avec 100 vaches, il ne va pas chercher à en faire 200. On a dit d'augmenter la productivité et qu'avec un robot une seule UTH suffit pour 1 million de litre : ce n'est pas vivable humainement.

 

Pourquoi n'avoir pas rejoint la manifestation de Paris, début septembre ?

Nous étions clairement contre. La population a un a priori positif sur son agriculture et son alimentation. Mais envahir les rues avec 1 500 tracteurs et remorques -à 250 000 € -, parce qu'on ne sort pas les vieux coucous... peut mettre la population contre nous. Or notre fonction nourricière doit reposer sur un contrat avec la société qui soit clair et net.

 

La perception par la population ne semble pas avoir été si mauvaise que ça...

Oui, mais bon... Organiser tout ce défilé, pour obtenir peanuts, pour moi c'est du cirque. Ce qu'il faut, c'est un changement radical de politique agricole, c'est tout.

 

Il y a eu néanmoins quelques mesures annoncées par le gouvernement...

600 millions qui se sont transformées en un petit milliard après ce défilé de tracteurs, voilà. En raclant les fonds de tiroir et en nous faisant croire que des aides destinées à la modernisation allaient aider les agriculteurs. D'ailleurs les DDT sont très étonnées car les gens ne se précipitent pas pour demander les papiers à remplir. Les spécialisés obtiendront des miettes, mais ceux qui sont un peu diversifiés ne rentreront même pas dans les critères.

Je me suis retrouvé le lendemain de la manif avec un jeune éleveur de porcs de la FDSEA du Finistère venu à Paris avec les tracteurs. Il avait 400 000 € de dettes chez son fournisseur d'aliment. Il est en dépôt de bilan. Soit il est liquidé, soit il est absorbé par son groupement et il devient salarié au Smic. Et quand il sera à la retraite, il aura perdu toute son exploitation. Aujourd'hui ce sont les banques qui vont décider. Parce que même la coopération ne peut plus absorber. On nous dit : rassurez-vous, les fabricants d'aliment vont accorder des délais. Mais s'ils acceptent de repousser la facture de dix ans, c'est de l'intégration verticale : l'éleveur est coincé.

 

La réponse de l'Europe vous satisfait-elle davantage ?

Ce sera du gâchis d'argent public si on n'organise pas le marché. Les 500 millions d'euros que nous a jetés l'Europe après la manifestation de Bruxelles le 7 septembre avec l'EMB, nous paiera à peine le billet de train pour rentrer chez nous. Et la déclaration de Phil Hogan sur les agriculteurs est juste provocatrice. Il dit en substance : « Cela fait des années qu'ils disent ne pas s'en sortir, et ils sont toujours là ». Je rappelle qu'en vingt ans on a perdu la moitié des agriculteurs, et là, si ça continue ne serait-ce qu'un an, c'est 30 % de nos forces vives de production - parce que ça touche maintenant des jeunes, qui ont investi - qui vont dégager.

 

Pensez-vous être entendu ?

Cela fait 20 ans qu'on nous traite d'utopiste mais on y est. On prône une régulation faisable. La question est : que veut-on faire de notre alimentation ? Et là on se rejoint avec la Confédération paysanne. Alors que la FNSEA dérive, avec Xavier Beulin qui est passé du côté de l'agroalimentaire. La FNSEA risque de se scinder en deux avec d'un côté Beulin qui continue sa carrière aux côtés de l'agroalimentaire et une partie des autres qui reviendront du côté des agriculteurs. On sera alors en force pour négocier.

 

Qu'est-ce qui vous différencie de la Confédération paysanne ?

La Confédération paysanne a fait le choix d'une petite agriculture avec le bio en étendard pour régler le problème. Nous n'opposons pas les grosses aux petites fermes, ni le bio au conventionnel. Nous sommes pour tout type de ferme qui permet de vivre y compris les formes d'économie sociale et solidaire. Le bio va nourrir une partie de la population, les conventionnels une autre partie... Mais avec un postulat : tout travail mérite salaire.

 

Pourquoi étiez-vous réticent sur le Certiphyto ?

Sur les phytos, notre position est claire : si les produits sont autorisés, c'est qu'ils sont bons. S'ils ne sont pas bons, il faut les interdire ! Et ne pas faire croire que ce sont les agriculteurs qui polluent, en nous obligeant à passer le Certiphyto. Les Chambres d'agriculture se sont gavées au passage avec nos droits individuels de formation.

 

La CR est aussi vent debout contre les normes et contrôles. Mais ne sont-elles pas un moyen de différencier l'agriculture française ?

Il faut voir de quelles normes on parle. Déjà, des normes il y en a assez. Ce qu'on demande c'est un nettoyage du mille-feuille. On n'est pas contre les normes, mais si on nous en ajoute, alors il faut nous protéger de l'extérieur, avec une TVA sociale ou environnementale. Et si on nous fait monter à un niveau de qualité supérieur, il faut la payer. Ensuite, on n'est pas contre les contrôles mais contre le pinaillage administratif. L'excès de normes tue la norme. Aujourd'hui, il est presque impossible pour un polyculteur-éleveur d'être à 100 % en règle. Et dans le déroulement, l'agriculteur doit pouvoir être assisté, mais aussi se préparer ! Est-ce que l'administration fait de la chasse ou du contrôle ? Il faut des contrôles, c'est logique. Mais il faut surtout simplifier et nous laisser travailler. De toute façon, nous voulons que les fraudeurs soient attrapés. Mais il y en a très peu chez nous, c'est plus loin dans la chaîne qu'on les trouve. Quand vous voyez la traçabilité sur la viande hachée ...

 

Pensez-vous aboutir dans cette demande de traçabilité de la viande ?

Pour moi, la viande bovine française VBF, c'est du cirque. Ça ne porte que sur une petite partie et cela ne réglera pas le problème de la viande bovine. Il faut une traçabilité intégrale sur les plats cuisinés. Né dans tel pays, élevé dans tel pays, abattu dans tel pays, cuisiné dans tel pays... Même écrit en petit, il y aura toujours un consommateur pour le lire. Mais ça ne se fera pas qu'au niveau français. Et nos grands groupes agroalimentaires via le Copa-Cogeca freinent. On nous dit que ça va coûter, mais aujourd'hui, avec l'informatique ça ne coûtera pas si cher.

 

Avec cette industrie agroalimentaire, justement, quelles seraient les bases d'une contractualisation saine ?

Danone commence à parler d'intégrer les coûts de production : c'est un premier pas. Nous, ce qu'on ne veut pas, c'est des prix hauts et des prix bas. Si on connaît nos coûts de production, on s'organise pour être à ce niveau-là. En lait, on accélère ou on ralentit le troupeau en jouant sur l'alimentation. En face, on veut des organisations de producteurs transversales et non par entreprise comme aujourd'hui. Au sein de chaque grand bassin, une OP réunirait les producteurs de toutes les entreprises, y compris de la coopération. Et deux ou trois fois par an, on se retrouverait autour de la table, et on négocierait sur la base des indicateurs de l'observatoire des prix et des marges.

 

Cela reviendrait à ce qui se faisait avant, avec les indicateurs établis par le Cniel ?

Tout à fait. On a fait l'expérience du libre marché. On voit le résultat.

 

Vous considérez que la contractualisation actuelle est une forme d'intégration ?

Les contrats tels qu'ils ont été faits, oui : c'est de l'intégration des producteurs. Maintenant il faut se remettre autour de la table pour les faire, ces vraies OP : et là on pourra contractualiser.

 

Quand il s'agit d'une coopérative, ce n'est pas de l'intégration.

Quand on est en apport total, en apport total avec sa coop, c'est de l'esclavagisme. Le seul moyen d'en sortir, ce serait pour un agriculteur de déposer le bilan... Moi, je suis coopérateur. Je faisais partie de coopératives céréalières qui devenaient des monstres. On en a refait une qui n'a pas de silo, seulement des bureaux. Mais elle nous offre, à nous agriculteurs, un statut qui nous permet de commercer avec qui on veut. Plus je travaille avec ma coopérative, plus je suis « ristourné ». Moins je travaille, moins je suis ristourné. En revanche je paye les services. Et je suis libre. Dans les céréales, on peut rester libre parce qu'on peut stocker. Dans le périssable, c'est impossible. Dans le lait, sur les territoires, vous n'avez même plus de concurrence entre une coop et un privé.

 

Vous n'êtes pas tendre avec les coopératives...

Coop de France nous dit qu'il faut massifier l'offre pour être plus fort. Mais les coopératives pourraient s'unir uniquement pour aller ensemble sur des marchés : on n'a pas besoin de faire des monstres sur place. Parce que le monstre, sur place, est devenu l'intégrateur numéro un. Qu'une coopérative se développe, oui, à condition de conserver le principe fondateur de ristourne, c'est-à-dire de retour vers le bas. Mais une boîte comme Sodiaal qui a des filiales et des fondations et se comporte comme un gros financier, perd cette notion de base de la coopération. Il faut au moins enlever le statut coopératif aux entreprises qui ne respectent plus le principe de « un homme= une voix ». Ce n'est plus le cas quand tout se fait par pouvoirs interposés pour faire élire qui plait et qu'il faut être coopté pour entrer au conseil d'administration.

 

Que pensez-vous du registre des agriculteurs que la FNSEA et les JA appellent de leurs vœux ?

On est vent debout contre ! Le registre existe déjà : est agriculteur celui qui est inscrit comme tel à la MSA. Est agriculteur celui qui produit, qui prend des risques financiers pour son exploitation, qu'il travaille ou qu'il fasse travailler. Ce registre est un piège pour exclure certains des aides. L'idée est de trier. On n'a pas besoin de ça pour savoir qui est agriculteur.

 

Propos recueillis pas Bérengère Lafeuille et Marie-Gabrielle Miossec


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Les commentaires de nos abonnés (2)
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lundi 12 octobre 2015 - 09h08

Le seul syndicat qui ne dise pas d'aneries. Seulement voilà, ça dérange.

Dirigeants aveugles sourds menteurs escrocs

samedi 10 octobre 2015 - 13h11

C'est cela qu'il faut commencer à changer, mais ne pas attendre qu'il soit trop tard pour le faire, car c'est nous qui serons partis avant eux. Ce que dit Bernard Lannes n'est que des paroles de bon sens. Ce petit responsable syndical nous dit que nous sommes dans la crise, alors que notre plus grand responsable Européen dit à qui veut l'entendre qu'il n'y a pas de crise. Qui croire nous qui écoutons, tout va mal, ou tout va bien? A ce jeu nous allons finir par douter. Dans le Gers il y avait 1000 laitiers il y a 10 ans, il en reste 80. (maintenant ils doivent sans doute avoir de bons revenus...) Sur toute la France combien ont disparu? Et pourtant toujours autant de lait et toujours des laitiers qui se plaignent... Il ne faut pas ètre divin, ce qui a marché par le passé, lorsque les prix étaient rémunérateurs, chaque fois que l'exploitation grossissait, produisait plus, l'agriculteur gagnait plus. Le monde agricole n'a pas vu le piège, avec les aides, la vraie valeur du produit a disparue. Ainsi depuis longtemps, en doublant l'exploitation, le revenu n'a plus doublé il n'a fait qu'augmenter en régressant pour finir par rester le méme qu'auparavant du fait de l'endettement et de l'arret de l'inflation. Et aujourd'hui que les prix ne sont plus rémunérateurs le gros est encore plus vulnérable que le petit. Mais d'après nos grands dirigeants, il est impossible de travailler sans gagner, nous aurions disparus depuis longtemps... Pour eux ce qui compte, ce qui est très important, c'est que nos transformateurs puissent acheter leurs produits à transformer le moins cher possible, peu importe la provenance, peu importe si c'est Français... C'est la règle depuis longtemps, pourquoi en étre surpris maintenant que tout va bien d'après nos dirigeants.... Un rappel concernant le gaspillage de nourriture, surtout que les restes des cantines ne soient pas donnés comme cela c'est toujours fait par le passé à nos cochons, cela pourrait les contaminer.... Pourtant cette nourriture est de qualité, surtout pour nos enfants, alors pour les personnes agées.....(pas sans cause qu'elles finissent par mourir...)
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Nicolas
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