Les coopératives agricoles sont de plus en plus présentes dans la production bio, a souligné Christophe Lecuyer, président de la Sica Axéréal Bio et de la commission des filières biologiques au sein de Coop de France, le 12 juin 2014 à Paris. Quelque 550 coopératives, unions ou filiales sont désormais impliquées dans la bio, de même que 7.500 sociétaires de coopératives, soit un tiers du total des agriculteurs bio en France.
En 2013, les coopératives ont collecté 85 % du porc bio, 75 % des grandes cultures bio, 70 % des ovins bio, 65 % des œufs bio, 36 % du lait bio, 32 % des bovins bio, 20 % des fruits et légumes ou des vins bio. L'agriculture biologique, « ça fonctionne », résume Christophe Lecuyer, qui appelle à dépasser les dernières réticences d'ordre « culturel » qui pourraient demeurer ici ou là. Une agricultrice du Cambrésis avait ainsi témoigné, le 10 juin à l'occasion des Rencontres professionnelles de la bio, que Tereos lui avait refusé une production expérimentale de betteraves sucrières bio.
A ceux qui hésiteraient à convertir leur exploitation en bio, Christophe Lecuyer et Julien Bidaud, producteur de porcs bio et administrateur de Biodirect, expliquent que les coopératives sont là pour les accompagner : « Sécuriser des productions dans la durée, trouver de nouveaux débouchés, accompagner les agriculteurs sur le plan technique, les aider à innover, c'est le rôle des coopératives », font-ils valoir, en substance.
La fin de la mixité des exploitations : un « mauvais signal »
Sur le plan réglementaire, deux préoccupations sont apparues récemment. Le règlement-cadre européen en préparation prévoit la spécialisation à 100 % des exploitations bio, alors que 25 % d'entre elles sont mixtes actuellement. « Ce n'est pas un bon signal pour les producteurs conventionnels qui envisageraient une conversion, en particulier dans le secteur des grandes cultures », estime Christophe Lecuyer. Lui-même témoigne qu'il aurait hésité à démarrer à 100 % en bio.
Autre préoccupation : le devenir des aides au maintien de l'agriculture biologique. « La régionalisation des aides bio ne nous importe pas en tant que telle, mais celles-ci pourraient être remises en cause dans certaines régions », avertit Christophe Lecuyer. Un autre mauvais signal adressé aux récents installés ou convertis.
A télécharger :
- « Coopératives et agriculture biologique : un pari gagnant » (Coop de France)
opportunisme !!
vendredi 20 juin 2014 - 23h59
une grande partie des adhérents des coops voyaient plutôt les producteurs BIO comme des gens à part et les regardait avec une ironie certaine il y à quelques décennies , mais aujourd'hui le vent tourne favorablement vers le BIO , alors les coops cherchent à récupérer ces producteurs par pur opportunisme , car si on peu gagner quelques subsides sur leur dos ,alors ils sont maintenant les BIENVENUS !! Méfiez vous comme de la peste de toutes ces coops dirigées par des trusts qui sont uniquement intéressées par ce que vous pouvez leur apporter , et ensuite vous embrigader dans leur système en vous faisant miroiter des avantages qui deviendront des handicaps pour ceux qui vont y entrer comme des moutons ,perte de liberté de décision et d'action personnelles , et une fois dans le système il sera trop tard , coop de France essaye de récupérer et de regrouper certaines coops ,et tout cela finira par une mascarade du BIO comme cela c'est terminé avec toutes les magouilles du genre de la viande de cheval avec les coops LUR BERRI pour SPANGHERO et d'autres qui veulent produire du foie gras en CHINE avec les problèmes que l'on sait, alors ATTENTION à l'ARNAQUE et essayez de rester le PLUS LIBRE POSSIBLE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!