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« Le Grenelle, avec ses interrogations sur le changement climatique, sur la réduction des pesticides, sur de nouveaux usages de la biomasse pour la chimie ou l'énergie, amène la recherche à se poser des questions nouvelles ou à renforcer ses actions scientifiques dans tel ou tel domaine », a expliqué François Houllier, directeur général délégué scientifique de l'Inra, le 3 mai 2011.
Il intervenait dans le cadre d'une rencontre-débat organisée avec l'ambassade des Etats-Unis sur les « biotechnologies vertes et innovation en agriculture : regards croisés France-USA ».
Sur la question des OGM, « notre devoir en tant que recherche publique est de développer des connaissances, améliorer les technologies, fournir de l'expertise scientifique et technique » et aussi « d'explorer d'autres voies », explique François Houllier.
Si aujourd'hui les OGM ne sont pas cultivés en France, « on ne peut pas prédire que nous n'en aurons pas besoin dans 5, 10 ou 15 ans », estime-t-il.
Bérengère Lafeuille et Marine Gramat
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