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Pierres & Cailloux donne une seconde vie aux rotors de ses broyeurs

Publié le mardi 05 janvier 2010 - 15h46

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Pierres & Cailloux donne une seconde vie aux rotors de ses broyeurs

Des marteaux individuels en carbure de tungstène remplacent les plaques rechargeables.

Le constructeur basé à Rochefort-sur-la-Côte, en Haute-Marne, propose à sa clientèle la possibilité de monter des marteaux fixes à pointes amovibles en carbure de tungstène.

Cette matière très résistante à l'usure améliore la longévité des dents et la qualité du travail. Montés sur les nouveaux broyeurs, ces marteaux peuvent équiper tous les anciens modèles à plaques rechargeables en service depuis 1985.

Qu'il s'agisse d'un broyeur à enclume fixe ou hydraulique, il n'est pas nécessaire d'immobiliser la machine à l'atelier pour recharger les marteaux à la soudure.

Une nouvelle vie

Les pointes carbures sont boulonnées individuellement, par quatre, sur un support en acier à haute résistance mécanique, de type 40 Cmd8t. Les supports sont fixés deux à deux sur le rotor plein, traversé par deux vis. Ce procédé permet, en cas de rupture d'une dent ou lors de l'entretien, de la changer rapidement sans démonter les supports.

Sur les anciens broyeurs, l'équilibrage du rotor n'est pas nécessaire. Celui-ci est en acier forgé monobloc et ne se déforme pas.

Suivant les utilisations, la durée de vie des dents est très variable. Elle est de 1.000 heures dans les roches calcaires, tandis que dans les calcaires du Barrois, plus friables, elle atteint les 3.000 heures.

Dans les régions comme le Massif central, composées de roches granitiques, les carbures résistent difficilement à une centaine d'heures de broyage.

Jean-Marie Tabouret, céréalier dans l'Aube en EARL avec son épouse, utilise un broyeur Pierre et Cailloux BP 244. Jusque-là équipé de plaques à marteaux rechargeables, il a donné une seconde vie à son broyeur âgé d'une dizaine d'années avec les pointes individuelles.

Le broyeur d'une largeur de 2,4 m est équipé de soixante-quatre marteaux. Attelé à un tracteur de 180 ch, il permet de broyer chaque année 50 hectares, ainsi que de restaurer les chemins et les plates-formes.

Solidité. Les pointes en carbure de tungstène sont brasées à haute température sur l’acier. Le rotor est composé de quatre rangées de dents. Elles sont décalées sur chaque rangée, de manière a se recroiser.

Montage. Les modules en acier à haute résistance mécanique remplacent les anciennes plaques. Ils reprennent le même système de fixation à deux vis traversant le rotor. Chaque module supporte quatre dents vissées par l’arrière dans la matière.

par Henri Etignard

(publié le 11 décembre 2009)



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