Rabaud agrandit sa surface de production

Le site de production Rabaud, installé à Sainte-Cécile (Vendée), s’étale sur dix hectares et totalise depuis peu 20 000 m² couverts. La SAS à capitaux familiaux (famille Rabaud) a mis en service deux nouveaux bâtiments couvrant 4 000 m².

L’investissement, de 2,7 millions d’euros, vise à accroître la capacité de production en stabilisatrices de sol et épandeurs de liants.

Rabaud réalise en effet environ 10 % de son chiffre d’affaires (24,8 millions d’euros en 2008) grâce à la fabrication d’une gamme de machines portées, tractées ou automotrices pour la stabilisation des sols, le recyclage des chaussées, l’arasement des accotements et l’épandage de liants.

Croissance au premier trimestre

Jérôme Rabaud, qui codirige l’entreprise avec son frère Eric, indique que la société ne subit pas pour l’instant le contrecoup de la crise : « L’usine de production travaille en heures supplémentaires depuis novembre 2008. Nous avons enregistré 7,8 % de croissance au premier trimestre, ce qui nous a permis de créer dix emplois supplémentaires et porte notre effectif à 160 personnes. »

L’entreprise, qui a fabriqué 10 200 machines en 2008, connaît une progression dans sa gamme de matériels pour la valorisation du bois et les équipements pour les espaces verts. Elle reste leader français pour les balayeuses de voirie, européen pour les fendeuses de bûches et mondial pour les outils permettant la mécanisation de la pose des clôtures.

L’inauguration a été l’occasion de décerner le Mérite agricole à Claude Rabaud, fondateur de l’entreprise. Cet ancien agriculteur s’est lancé en 1976 avec son épouse dans la fabrication de fendeuses de bûches hydrauliques.

En 1980, la production est transférée de l’atelier de l’exploitation vers un bâtiment de 800 m² autour duquel ont, depuis, été bâtis douze autres halls de stockage d’acier, découpe, assemblage et peinture.

Fidèle à son slogan « Le sens de l’innovation », Rabaud emploie une vingtaine de personnes dans son bureau d’études, qui dépose trois à quatre brevets par an. Le processus pour obtenir les certifications Iso 9001 et 14001 est en cours.

par Rémy Serai

(publié le 26 juin 2009)