Publié le jeudi 10 mai 2007 - 14h50
L’entreprise de vente de matériel agricole par téléphone exposait au dernier Sima une installation pour stocker les produits phyto, préparer les bouillies avec de l’eau de pluie et remplir le pulvérisateur en toute sécurité.
Beiser environnement s’est fait un nom avec ses citernes et a été un pionnier dans la commercialisation des locaux phytosanitaires. Comme son catalogue comporte également des abris-tunnels et des locaux techniques, l’entreprise se propose de combiner ces éléments et d’y greffer un système de pompage, de mélange et de remplissage par potence. Le tout forme une station complète en phase avec la réglementation sur le stockage des produits phytosanitaires, la préparation des bouillies et le remplissage des cuves des pulvérisateurs.
Sous tunnel
Un tunnel bâché de 10 mètres de long abrite l’ensemble des composants. Des gouttières ont été placées à sa base pour récupérer l’eau de pluie et la diriger vers une citerne enterrée, munie d’un préfiltre et d’un filtre en entrée. L’installation peut bien entendu capter l’eau provenant d’autres bâtiments et la contenance de la citerne varier en fonction de la pluviométrie locale, des surfaces de captage et des besoins en eau de l’exploitation.
Beiser environnement annonce que, dans une région où la pluviométrie annuelle est de 900 mm, le simple tunnel, de 10 m sur 10, apporte une autonomie en eau pour traiter une centaine d’hectares avec cinq passages à 150 l/ha.
L’installation comprend ensuite un local de stockage pour les produits phytosanitaires, à côté duquel prend place le local technique. Celui-ci dispose de sa propre protection électrique par disjoncteur différentiel et un arrêt coup-de-poing est à la portée de l’opérateur. Au sol, sur le caillebotis avec bac de rétention intégré, repose une pompe débitant 400 l/min. Elle reprend l’eau dans la citerne pour la faire transiter par un volucompteur à arrêt programmable et par un bac incorporateur. Le mélange est ensuite acheminé vers une potence orientable sur 180° et avec une "araignée" au bout du tuyau pour sécuriser le trou d’homme sur le pulvérisateur.
Durant la phase de remplissage, le pulvérisateur stationne sur un "Pulvébac". Ce bac en acier, dimensionné en fonction de la taille du pulvérisateur et de sa contenance, est recouvert d’un caillebotis renforcé pour qu’aucune roue ne se trouve en contact avec du liquide pollué. Il est protégé de la corrosion par un traitement et une peinture, ou bien par une résine époxy. Autres éléments de l’installation: des étagères avec bac de rétention dans le local technique pour poser les bidons vides et un tableau pour noter les parcelles et les traitements effectués.
Pour les agriculteurs qui auraient déjà dans leur exploitation un local de stockage ou qui veulent incorporer le produit phyto directement dans le pulvérisateur, Beiser environnement propose sa Station pulvé "à la carte" en y intégrant ou non certains éléments. Cette installation vient d’entrer dans le catalogue de l’entreprise et sera livrable dans quelques semaines.
FICHE TECHNIQUE - Débit de la pompe: 400 l/min, sécurités par by-pass et clapets antiretour - Canalisation de reprise: Inox, diamètre 2 pouces (5,08 cm) - Bac incorporateur: 30 litres, muni d’un rince-bidons - Pulvébac: 54 références de 1.260 à 9 600 litres - Largeur du Pulvébac: 3,50 ou 4 m - Profondeur: 12, 15 ou 20 cm - Longueur: 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12 m |
par Rémy Serai
(publié le 11 mai 2007)
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