Publié le lundi 23 mai 2011 - 15h30
Face à la sécheresse, « l'État doit assumer son rôle de médiateur par l'intermédiaire des chambres d'agriculture, pour assurer une gestion de l'offre et de la demande en paille et fourrages entre céréaliers et éleveurs », indique la Coordination rurale (CR), ce lundi 23 mai 2011 dans un communiqué.
« Des mesures d'urgence doivent être prises pour protéger les éleveurs contre la spéculation du prix de la paille et des fourrages, et de la trésorerie doit être amenée immédiatement aux éleveurs », ajoute le syndicat.
Si la CR « prend acte » de la décision du ministre de l'Agriculture de verser au mois d'octobre 2011, une part de la PMTVA (prime à la vache allaitante), elle tient « à accentuer le constat plus que dramatique d'une filière en train de mourir ».
« La décapitalisation et les sorties anticipées d'animaux creusent encore plus le déficit économique existant. Les activités de naisseurs et d'engraisseurs, interdépendantes l'une de l'autre, se retrouvent depuis plus de quatre années dans le même marasme, par manque de trésorerie. Une autre partie de la filière représentée par les négociants en bestiaux se retrouve confrontée à ces difficultés, par une offre de plus en plus faible, et une concurrence extérieure de plus en plus accentuée », explique la Coordination rurale.
« Un plan d'aide exceptionnel doit être engagé pour sauver les filières d'élevage, loin des considérations étatiques habituelles. Faute de quoi, une partie entière de notre économie et notre patrimoine partira au ''broyage'' », insiste le syndicat.
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