Publié le lundi 22 décembre 2014 - 14h53
« L'épandage sur les terres agricoles de fumiers issus d'animaux traités par des antibiotiques semble favoriser la dissémination de gènes de résistance aux antibiotiques dans l'environnement », rapporte l'Anses (1) dans son Bulletin de veille scientifique diffusé le 22 décembre 2014.
« Même si la pression antibiotique exercée sur les bovidés est moindre comparativement à celle observée dans les élevages de porcs et poulets, le microbiome des bovins, ainsi que les fumiers produits, représentent un réservoir potentiel important de gènes de résistance aux antibiotiques », écrivent les auteurs de l'étude (2).
En conséquence, « l'évaluation du risque [sanitaire] devrait également prendre en compte l'effet d'apports répétés de résidus d'antibiotiques dans les sols, ce qui pourrait sélectionner des bactéries porteuses de gènes de résistance dans les sols, voire induire l'émergence de nouveaux mécanismes de résistance ».
_____
(1) Anses : Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail.
(2) « Divers gènes de résistance sont présents dans le fumier des vaches laitières » (pages 30 à 34 du document).
Lire également :
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres
oubli
lundi 22 décembre 2014 - 16h13
Et l'incidence humaine dans les boues de station d'épuration? ou pire encore dans les réseaux d'eau pluviale ou les fossés quand l'assainissement est défaillant? Pourtant la consommation par l'homme de médicaments qui est loin d'être négligeable est passée sous silence... décidément l'agriculture a toujours bon dos