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Inaporc plaide pour des « partenariats extrêmement forts » dans la filière

Publié le mercredi 18 novembre 2015 - 16h43

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Dans une lettre ouverte rendue publique le 18 novembre 2015, Guillaume Roué, le président de l'interprofession porcine, estime que l'avenir de la filière porcine nécessite « des partenariats extrêmement forts » entre ses maillons. Il en appelle également aux « dirigeants politiques [pour] qu'ils accompagnent [la] filière par des décisions courageuses et volontaristes ».

 

Qualité, information du consommateur, transparence, fluidité, respect de son fournisseur, distorsion de concurrence... la liste des dossiers sur la table du secteur est longue. « Le chacun pour soi ne marche pas, les relations interprofessionnelles sont difficiles car les intérêts sont divergents, constate Guillaume Roué. Ne peut-on pas jouer autrement en se disant qu'une complémentarité est pourtant indispensable pour la survie de chacun. »

 

Le président d'Inaporc met en garde contre les risques que court le modèle des exploitations à capitaux familiaux qu'il considère comme un rempart contre l'intégration. « Ce modèle doit être partagé par tous et protégé, insiste-t-il. Que l'on appelle cela contractualisation ou contrat de filière, peu importe, l'essentiel c'est qu'il y ait une vraie prise de conscience de la filière porcine française dans l'ensemble de ses composantes pour garder sur notre territoire une certaine autonomie alimentaire et, bien entendu, pour partir à la conquête des marchés à l'exportation. »

 

Si Guillaume Roué en appelle aux politiques c'est parce qu'il estime que, « même avec la meilleure volonté du monde, les acteurs de la filière porcine française ne peuvent rien faire tout seul. Nous avons besoin de perspectives, de stabilité réglementaire, de laisser libre cours à l'entreprenariat, que des jeunes s'intéressent à ce métier, de retrouver des règles de concurrence équilibrées. Il est plus que temps d'arrêter les réflexes bourgeois d'une société qui a trop longtemps jeté le bébé avec l'eau du bain. Alors nous disons « Oui » bien sûr aux enjeux sociaux et sociétaux mais également « Oui » à l'économie. C'est la base. Chacun doit prendre ses responsabilités. »

 

E.R.

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