Publié le vendredi 03 octobre 2014 - 17h58
« Nous ne sommes pas les prédateurs de l'environnement, a lancé, Jean-Luc Chauvel, président du Coram (Collectif des races locales des massifs) vendredi sur le ring des ovins au Sommet de l'élevage à Cournon, dans le Puy-de-Dôme. Il faut que l'opinion comprenne le désarroi des éleveurs confrontés à la prédation. »
Un certain nombre d'éleveurs se sont succédé au micro pour témoigner de leur douloureuse expérience. Nathalie Brunel-Meyrueix n'a pas pu retenir ses sanglots en expliquant qu'elle venait de vendre ses brebis car les contraintes liées à la prédation étaient trop lourdes à supporter sur les estives du mont Lozère. « Depuis 2012, nous devions rentrer les brebis tous les soirs et nous n'avions plus de vie de famille. »
Des éleveurs abandonnent
Bruno Bonnet est à deux doigts de jeter l'éponge également. Les attaques qui se succèdent sur ses 200 bizets conduites en sélection sur la commune de Lagarde-d'Apt, dans le Vaucluse, rognent un peu plus chaque jour son revenu. « Deux éleveurs de la commune ont déjà abandonné, explique-t-il. Je ne suis pas sûr de pouvoir tenir longtemps. Je pense qu'il faudra que je trouve une autre activité pour continuer à gagner ma vie. »
Sensibiliser l'opinion publique
La FNO (Fédération nationale ovine) réfléchit à une action pour sensibiliser l'opinion publique. « Nos politiques n'évoluent qu'en regardant le journal de 20 heures », a déclaré Serge Préveraud, le président du syndicat, précisant qu'il fallait faire sauter le verrou juridique du statut du loup. Les prélèvements du prédateur pour faire baisser la pression sur les troupeaux sont difficiles car les arrêtés des préfets sont systématiquement attaqués par les associations environnementalistes.
Marie-France Malterre
samedi 04 octobre 2014 - 12h32
ouragan26
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lundi 06 octobre 2014 - 09h29
Quand est-ce qu'on va arrêter ce négationnisme avec cet animal qui va devenir (ou plutot qui l'est déja) une catastrophe économique ? Le pays (donc NOUS avec nos imp^ts, n'avons pas les moyens, ni l'envie, de dépenser des millions pour cet animal; il ya des choses beaucoup plus utiles à faire avec l'argent public)Sans compter qu'un jour il y aura un drame humain, c'est inéluctable.(allez sur le site de M. Moriceau: "homme et loup: 2000 ans d'histoire", ainsi que l'article dans "connaissance de la chasse" d'octobre 2014! 40 000 victimes en 250 ans à partir de 1580, sans compter les pertes économiques dues aux attaques sur le cheptel!