Publié le mardi 03 décembre 2013 - 17h23
L'assemblée générale de la Fédération nationale du cheval (FNC) s'est déroulée dans un climat très tendu le 3 décembre 2013.
Alors que la mobilisation des acteurs de la filière équine pour protester contre le passage de la TVA de 7 à 20 % est encore active, Marianne Dutoit, la présidente, a rappelé que l'augmentation de ce taux était inacceptable, tellement les marges de manœuvre financières sont étroites dans les entreprises.
« Il faut toutefois trouver rapidement une solution de sortie à la contestation, car bientôt on ne maîtrisera plus rien, a-t-elle alerté. A quelques jours de 2014, tout reste encore flou sur ce sujet. Certains centres de gestion auraient même déjà anticipé l'augmentation. Le gouvernement français a demandé à Bruxelles la possibilité d'appliquer une TVA réduite pour certaines activités sportives des équestres. Qu'en sera-t-il réellement dans un mois ? »
Xavier Beulin, président de la FNSEA, qui a aussi plaidé la cause de la filière équine auprès du gouvernement a indiqué, lors de l'assemblée générale, que « la position de Bruxelles n'est pas immuable. Des voies de sorties sont envisageables ».
Au sujet de la Pac, le responsable syndical a rappelé que les arbitrages demeurent compliqués. Une chose est sûre, il n'y aura pas d'aide couplée à la jument allaitante. Cette demande de la FNC n'a pas abouti. Le syndicat souhaitent en revanche que ceux qui n'ont pas de référence DPU puissent raccrocher le « wagon » des prétendants aux aides.
La crise de la viande de cheval n'a pas eu que des impacts négatifs. Des idées ont germé au sein du syndicat après l'augmentation des ventes de viande de cheval dans les boucheries traditionnelles. « Mais il faudrait que l'on arrive à faire consommer du cheval produit en France. De façon à susciter une économie locale et à faire vivre nos éleveurs », indique Xavier Lerond, secrétaire général. Le lancement d'une étape de test de la « viande de cheval français », se fera en 2014. Un suivi régulier aura lieu pendant trois ans. Le problème sur le sujet, c'est l'abattage, car la réglementation s'est beaucoup durcie.
Marie-France Malterre
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