Publié le lundi 01 juillet 2013 - 16h02
La diminution des effectifs animaux et l'accroissement de la demande internationale pourraient provoquer un renchérissement des coproduits animaux fragilisant certaines filières telles que la charcuterie ou le petfood, avertit une étude commandée par FranceAgriMer.
Le cabinet Blézat Consulting a réalisé, pour FranceAgriMer, une étude sur la valorisation du cinquième quartier (abats et produits tripiers, os, graisses et produits sanguins, cuirs et peaux) dans les secteurs bovin, ovin et porcin.
Il en ressort notamment que « si la France tire bien son épingle du jeu dans l'exportation des cuirs, avec des produits de qualité supérieure et des prix plus élevés que ses concurrents, la situation est plus contrastée dans le secteur des abats », souligne FranceAgriMer dans un communiqué du 26 juin 2013.
« La demande soutenue de certains pays émergents ou émergés pourrait également provoquer le renchérissement des coproduits animaux et déstabiliser certaines filières qui ne disposent pas de produits de substitution (charcuterie, petfood...), dans un contexte de réduction des disponibilités en cinquième quartier liée à la diminution des effectifs d'animaux en France. »
L'étude s'attache à quantifier les gisements de « matières premières » et leur valorisation par grands débouchés : alimentation humaine, alimentation animale et petfood, médicaments et utilisations industrielles (oléochimie, fertilisants, production d'énergie ou de biocarburants, maroquinerie).
Elle met en exergue les grandes tendances d'évolution de marché en France : érosion de la consommation des ménages en produits tripiers et abats, mais débouchés croissants vers la Chine et certains pays d'Afrique.
L'étude préconise quelques pistes pour relancer la consommation intérieure : opérations de découverte pour séduire de nouveaux consommateurs, innovation dans les plats préparés pour élaborer des produits de tendance, retour aux valeurs traditionnelles en temps de crise, pénétration renforcée en restauration hors domicile.
Par ailleurs, les auteurs soulignent les freins réglementaires de nature à limiter la valorisation des produits issus du cinquième quartier. Ils proposent également des actions concrètes au niveau des troupeaux pour améliorer encore la qualité des peaux.
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