Publié le mardi 14 septembre 2010 - 18h27
La Commission a approuvé mardi les programmes nationaux des 27 États membres pour l'amélioration de la production et la commercialisation des produits apicoles pour la période 2011-2013.
La contribution de l'UE au financement de ces programmes a augmenté de près de 25 % par rapport à la période précédente (2008-2010), passant de 26 à 32 millions d'euros (M€) par an, annonce le communiqué de la Commission. Cette dernière souhaite ainsi considérer « le rôle essentiel des abeilles dans la pollinisation », alors que la santé de la filière vacille avec la disparition des butineuses.
« Les programmes nationaux sont pour l'instant le seul instrument disponible pour compenser partiellement la perte des abeilles », soutient la Commission.
Pointant la grande satisfaction des Etats membres ainsi que celle des apiculteurs devant la réussite des précédents programmes cofinancés, la Commission a décidé de porter le budget annuel global alloué au cofinancement des programmes nationaux à 32 millions d'euros pour 2011, 2012 et 2013, contre 26 millions d'euros pour la période 2008-2010.
« Cette augmentation permettra d'améliorer l'efficacité des programmes de soutien et de témoigner de la volonté de la Commission de résoudre les problèmes que rencontre ce secteur particulièrement sensible », souligne-t-on du côté de Bruxelles.
Les programmes nationaux soumis par les États membres à la Commission mettent en avant des mesures comme la lutte contre la varroase, la rationalisation de la transhumance, ou encore les repeuplements du cheptel apicole.
Le programme de soutien de la France qui compte plus de 1,3 million de ruches, selon la Commission, coûtera 5,5 M€ sur la période 2011 à 2013, avec un cofinancement de Bruxelles à hauteur de 50 %.
Comme la France, tous les États membres se sont montrés intéressés par ces programmes de soutien pour la période 2011-2013, relève la Commission.
Le règlement « OCM unique » prévoit un soutien financier pour le secteur apicole. Chaque État membre a la possibilité de présenter tous les trois ans un programme national visant à améliorer les conditions de production et de commercialisation des produits apicoles, comportant une étude de la structure du secteur, rappelle la Commission.
B.V.
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