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© P. Morel/GFA

Article 4 :

Une caisse de sécurisation bovine

Chez Bio Centre, l’interprofession biologique du Centre, le surcoût lié à la conduite bio est compensé en partie. Elle a mis en place, en avril 2007, une caisse de sécurisation pour les éleveurs-engraisseurs de bovins bio.

Photo: «Il faut accumuler des fonds lorsque ça marche bien pour être prêt en cas de crise», estime Marc Aupetitgendre, producteur de bœufs bio près de Saint-Amand-Montrond, dans le Cher.

«L’objectif est de garantir aux producteurs une rémunération complémentaire en cas de crise si les animaux sont vendus au prix conventionnel», indique Marc Aupetitgendre, éleveur à Orcenais, dans le Cher, engagé dans la démarche. Ce complément représente deux tiers du surcoût lié à l’engraissement en bio (alimentation, durée d’engraissement). La caisse reçoit un financement initial à hauteur de 2.000 euros par éleveur de la part de la Région et de 1.000 euros par éleveur du Conseil général. La caisse est abondée par les groupements de producteurs et les abatteurs via un prélèvement de 0,01 €/kg sur la vente des animaux bio et aussi par les éleveurs engagés lorsque le prix de leurs bovins dépasse un certain seuil.

L’objectif de Bio Centre est d’intégrer une trentaine d’éleveurs d’ici à décembre 2010. Pour le moment, trois éleveurs ont adhéré. La ferme de Marc Aupetitgendre compte 220 hectares de SAU (80 en céréales et 140 en prairies) et un troupeau de 100 vaches charolaises. La moitié des mâles produits et l’intégralité des femelles hors renouvellement sont vendus en bœuf bio à 30-40 mois d’âge (450 kg de carcasse pour les mâles). Marc Aupetitgendre vend ses animaux à la coopérative Sicaba, située à Bourbon-l’Archambault, dans l’Allier. Depuis un an, les cours du bœuf bio restent soutenus, à environ 15% au-dessus du conventionnel. Il n’a donc pas été nécessaire de puiser dans la caisse de sécurisation. Mais l’éleveur reste prudent. Même si la conjoncture est actuellement favorable, Marc Aupetitgendre ne peut pas engraisser davantage d’animaux par manque de place. «La conduite en bio ne permet pas de produire du taurillon, presque la moitié de mes mâles part en broutard vers l’Italie.»

par Sophie Bergot, Jean-Aalix Jodier, Isabelle Lejas,Marie-Gabrielle Miossec et Juliette Talpin

(publié le 30 mai 2008)



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