Publié le mercredi 19 mai 2010 - 15h11
Après un épisode pluvieux parfois modeste, l'humidité des sols peut être limitante pour une bonne efficacité des herbicides racinaires. Certaines adventices mal contrôlées comme les renouées, l'ambroisie, la morelle, l'ammi majus... sont de redoutables concurrentes du tournesol.
Si les solutions chimiques sont quasi inexistantes, le binage apparaît comme un recours possible.
Son efficacité dépend pour une large part de l'état du sol, qui doit être sec en surface lors du passage de la bineuse. Des adventices jeunes sont également plus faciles à détruire. L'idéal consiste à biner les tournesols quand ils ont entre deux et cinq paires de feuilles et qu'une météo sèche est attendue pour les jours suivants, ce qui évite les phénomènes de repiquage des mauvaises herbes.
Si la météo et le stade des tournesols le permettent, un second passage peut s'avérer intéressant. Quand ce mode opératoire est respecté, le taux de destruction des dicots varie entre 50 et 100 %. Les résultats sont plus variables avec les graminées, surtout au-delà de trois feuilles mais, pour ces dernières, il existe des solutions chimiques.
Plusieurs antigraminées foliaires sont homologués, dont l'efficacité dépend essentiellement de la dose et de l'hygrométrie lors du traitement. Targa D+ à 0,5 l/ha, Vesuve à 0,4 l/ha ou encore Centurion 240 EC à 0,5 l/ha s'emploient avec ajout d'huile. D'autres spécialités comme Fusilade Max, Pilot, etc. sont prêtes à l'emploi sans adjuvant.
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