Publié le lundi 13 avril 2015 - 17h30
Dans un communiqué paru lundi, les maires s'inquiètent des conséquences de l'interdiction des produits phytosanitaires au 1er janvier 2017 pour les espaces verts et les voiries.
Une nouvelle disposition vient renforcer la loi du 6 février 2014 visant à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national, dans le projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Cette mesure encore en cours d'examen au Parlement vise à améliorer la protection écologique qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2017 pour les espaces verts et les voiries.
« L'association "Les Eco Maires" se félicite des récentes mesures d'encadrement des usages des produits phytosanitaires prises pour les personnes publiques. Cette demande de contrôle est nécessaire au regard des risques pour la santé à la fois des usagers mais aussi des professionnels », déclare Guy Geoffroy, président de l'association des Eco Maires. Toutefois les maires de l'association, composée de grandes villes mais également d'un nombre importants de petites communes et de communes rurales s'inquiètent de la faisabilité de l'application des nouvelles dispositions calendaires et territoriales.
Des dépenses que des communes ne pourront supporter
« L'adaptation à l'extension du champ d'application de la loi Labbé à la voirie, ainsi que la célérité de son application nécessitent des budgets d'investissement à la fois en matériel et en formation que n'auront pas le temps de faire les communes en moins d'un an ! » estiment les maires. D'après un sondage que les Eco Maires et Harris viennent de réaliser, les maires ne sont pas prêts pour répondre aux exigences d'une interdiction aussi rapide de l'usage des produits phytosanitaires. Bien que 80 % des maires considèrent que cette mesure est nécessaire, ils l'analysent comme étant une contrainte supplémentaire pour les communes qui en ont déjà beaucoup. Les maires de communes de moins de 1.000 habitants sont 57 % à penser que le zéro pesticides engendrera des dépenses que la commune ne pourra supporter.
Les Eco Maires en appellent donc au ministère de l'Ecologie « pour que l'équipement des plus petites communes en matériel performant puisse se faire au travers d'appels à projet du ministère. Des solutions basées sur des aides et des incitations seront nécessaires pour permettre une transition, de façon à ce qu'en 2020 toutes les communes de France, quelle que soit leur taille, aient pu réellement mettre en place les dispositions nouvelles d'interdiction de recours aux produits phytosanitaires. »
mardi 14 avril 2015 - 09h23
365
Voir son profil
mardi 14 avril 2015 - 09h16
quilucru
Voir son profil
lundi 13 avril 2015 - 18h21
fox40
Voir son profil
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres
et l'huile de coude.....
mardi 14 avril 2015 - 09h37
....on n'y a pas pensé. Le désherbage manuel ça marche très bien : il y a tant de gens qui ne savent pas quoi faire....ou encore travaux d'intérêt général pour les petits primo-délinquants, .... Autre idée : bien élevé ses enfants afin qu'ils ne mettent pas de papier et autres bouteilles partout...la personne municipale qui ramasse pourrait à la place ôter les mauvaises herbes les plus encombrantes. Et puis pourquoi faire à tout pris du nickel partout : quelques pissenlits ou autres seneçons ce n'est pas si grave....si on laisse la nature faire (en tondant tout de même) il y a un équilibre qui se crée.