Publié le mardi 21 février 2012 - 15h43
« Nous ne souhaitons pas que le Mon 810 soit cultivé en France car nous n'avons aucune assurance en matière de dissémination, de risque de pollinisation ou d'impact environnemental. Notre responsabilité est de ne pas exposer les Français à des risques environnementaux excessifs », a déclaré mardi devant la presse, Bruno Le Maire.
La France a fait lundi une demande à la Commission européenne pour la suspension d'urgence des autorisations de semis du maïs Mon 810 dans toute l'UE, fondant sa requête sur de nouvelles études scientifiques.
« On verra si la Commission est convaincue par les éléments qu'on lui a apportés », a déclaré le ministre de l'Agriculture. Interrogé sur le fait de savoir si dans l'attente de la réponse de la Commission européenne, les agriculteurs français peuvent ou non semer, ou bien si la France prendrait une clause de sauvegarde, le ministre a répondu : « Nous étudions toutes les possibilités juridiques et techniques pour qu'il n'y ait pas de culture du Mon 810 en France. Il faut aller le plus vite possible pour donner un cadre juridique clair. »
Lire également :
Y.H.
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres