Publié le jeudi 01 octobre 2015 - 16h28
A deux jours de la date limite d'envoi des notifications officielles à la Commission européenne, Greenpeace se félicite dans un communiqué que « la moitié des États membres (14 Etats sur 28), dont la France, sont en passe d'interdire la culture d'organismes transgéniques sur leur territoire. Et il est très probable que d'autres pays suivent leur exemple d'ici à ce samedi 3 octobre. »
Selon l'organisation écologiste, « au 1er octobre, neuf États membres dont la France (et aussi l'Autriche, la Croatie, la Grèce, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, les Pays-Bas et la Pologne) ainsi qu'une administration régionale (la Wallonie, en Belgique) avaient déjà officiellement annoncé à la Commission leur intention d'interdire la culture d'OGM, conformément à la nouvelle législation européenne. Ce qui représente 65 % de la population de l'Union européenne et 66,2 % de ses terres arables. D'après des déclarations officielles, cinq autres pays (l'Allemagne, la Bulgarie, le Danemark, l'Italie et la Slovénie), ainsi que trois administrations régionales (l'Écosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord), devraient leur emboîter le pas.
Les interdictions annoncées jusqu'ici concernent le maïs Mon 810 de Monsanto (la seule culture transgénique actuellement approuvée à des fins de culture en Europe), mais également les sept autres OGM en attente d'autorisation par la Commission (tous des maïs).
« Un nombre croissant d'États membres résistent à l'approche de la Commission en matière d'OGM. Ils ne font pas confiance aux évaluations conduites par l'Union européenne et prennent des mesures, à juste titre, pour protéger leur agriculture et leur alimentation, a déclaré Anaïs Fourest, chargée de campagne pour l'agriculture pour Greenpeace France. Si la Commission compte réinstaurer la confiance des États membres dans l'Union européenne, elle n'a d'autre choix que de marquer une pause dans ses autorisations d'OGM et de réformer de toute urgence les mécanismes d'évaluation et d'autorisation de ces cultures. »
I.E.
vendredi 02 octobre 2015 - 09h01
raboliot
Voir son profil
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres
Raboliot a raison.
vendredi 02 octobre 2015 - 17h09
Ils seraient judicieux que l'on nous dise pourquoi on nous oblige à en donner à tous les animaux que nous élevons y compris les poissons. Pourquoi nous présenter ces OGM comme une bonne chose, alors que nos dirigeants savent que sur le long terme ils représentent un danger mortel pour l'humanité. Les populations n'en veulent pas, alors si elles savaient réellement ce qu'elles mangent. Pourquoi se servir des pays pauvres pour les obliger à planter de ces plantes. Certainement uniquement pour qu'ils servent de laboratoire grandeur nature. C'est dans ce sens que nous aidons ces pays et vous trouvez cela normal? En Europe il n'y a que certains agriculteurs qui les demandent, ils s'imaginent moins de traitements, moins de maladies pour la plante, meilleur rendement... L'agriculteur voit à court terme, moins de travail et moins de risques.... Pourtant de par le monde que de catastrophes, que de drames irréversibles, réalisés par les OGM . Mais on en parle peu ou pas assez. La vérité nous est cachée, à cause de l'argent que cela engendre, celui qui aura le monopole de ces produits sera le maitre du monde, mais de quel monde. Lorsque le paysan sèment ces OGM il ignore, ou il ne veut pas savoir, qu'il va contaminer d'autres espéces végétales, que la protection de cette variété n'aura qu'un temps, l'insecte ou la maladie que l'on voulait éradiquer va réapparaitre beaucoup plus résistant qu'auparavant, il faudra traiter avec des produits toujours plus forts. Mais il s'en moque, il aura profiter de l'offre de lancement qui pour les premiers est toujours bonne. Le temps ayant passé, par chance pour lui, il prendra sa retraite et il dira si j'avais su, mais il sera trop tard, mais à l'heure actuelle il est déjà trop tard... Pour les autres paysans les semences seront achetées désormais par obligation, les traitements devenus indispensables, tout cela pour un trés bon prix qui va réjouir le vendeur de ces produits. La récolte sera comme toujours, sinon pire, très aléatoire, pollution, réchauffement climatique et toujours pas de prix rémunérateurs pour le paysans.... A cause de la crise agricole, et de leur opinion publique certains pays commencent à résister à l'approche de la commission en matiére d'OGM. Il est trise que des pays osent dire qu'ils ne font pas confiance aux évaluations conduite par l'Union Européenne et prennent des mesures. A quand ce bon coup de balai dans toute cette mafia, qui nous conduit à notre perte.