Publié le mardi 02 octobre 2012 - 15h32
Une quarantaine de scientifiques français (Inra, CNRS, Inserm, universités) et étrangers (Canada, Italie, Etats-Unis, Australie, Brésil) dénoncent l'étude de Gilles-Eric Séralini sur le maïs OGM NK 603 dans une tribune parue dans le journal Marianne le 29 septembre 2012. Ils révèlent leurs « doutes profonds » sur la fiabilité de cette étude et expriment « leur colère envers l'utilisation que les mécènes en font.
« Cette étude doit être considérée plus comme un coup médiatique que comme une révélation de résultats scientifiques », écrivent les chercheurs, qui rappellent les principales critiques émises à l'égard de l'étude publiée le 19 septembre 2012 : « petite taille des effectifs par lot qui ne permet pas de tirer des conclusions statistiques sérieuses », « manque de précisions sur la composition de la nourriture donnée aux rats » ou « lignée de rats qui développent spontanément des tumeurs ».
Ils se disent également « étonnés » du fait que les pouvoirs publics français, « pourtant habitués à faire du zèle dans ce domaine », n'aient pas instauré un moratoire immédiat sur le produit concerné. « S'attendent-ils à une invalidation de cette étude par les instances d'évaluation officielles, comme cela a été le cas pour de précédentes études réalisées par le Criigen ? », poursuivent-ils.
Par ailleurs, près de 140 chercheurs, dont une partie est signataire de la tribune, ont signé aussi une pétition lancée sur le site du CNRS qui appelle à « un débat raisonné sur les OGM ». « L'hypermédiatisation, savamment organisée, de cette étude dont certaines faiblesses ont déjà été pointées, le fauchage volontaire et systématique des rares parcelles affectées à l'expérimentation scientifique de long terme conduite par des établissements publics, sont autant d'entraves à un débat serein », soulignent ces scientifiques, qui appellent à ne pas faire « l'impasse » sur des technologies qui peuvent, selon eux, permettre de répondre à « des défis majeurs » comme le changement climatique et l'accroissement rapide de la population mondiale.
« C'est de ce débat dont nous avons besoin, pas d'une opposition stérile, souvent idéologique, et volontairement stigmatisante », déclarent-ils.
I.E.
berber40
Voir son profil
mardi 02 octobre 2012 - 23h09
Chrisolas
Voir son profil
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres
QU ATTENDENT CES CHERCHEURS ???
mercredi 03 octobre 2012 - 15h24
FAITES MOINS DE BRUIT...LAISSEZ PASSEZ LA CARAVANE MÊME SI LES CHIENS ABOIENT... QU ATTENDEZ VOUS POUR DÉMONTRER DES EXPÉRIMENTATIONS FIABLES, SÉRIEUSES, ANALYSÉES SUR TOUS LES BIAIS ET SUR DES PERIODES RELATIVEMENTS LONGUES ??? MÊME AVEC DU MAÏS NON OGM , UNE ALIMENTATION EN PLAT UNIQUE DURANT 2 X 365 JOURS FORCEMENT EN REGIME ALIMENTAIRE DÉSÉQUILIBRÉ (MANQUE CMV ET PROTEINES), LES RATS NE DOIVENT-ILS PAS TOUS EXTERIORISER DES ANOMALIES INTERNES ET EXTERNES ...TUMEUR... CANCERS ETC...