Publié le lundi 12 novembre 2012 - 17h25
Une étude prospective réalisée par l'APCA (Assemblée permanente des chambres d'agriculture) dresse les perspectives et les stratégies d'adaptation des exploitations en grandes cultures à l'horizon de 2020 en fonction de l'évolution d'un certain nombre de paramètres économiques et de politiques agricoles.
Quatre scénarios ont ainsi été étudiés. Les résultats économiques des systèmes varient selon ces scénarios mais s'avèrent le plus souvent insuffisants pour rémunérer les exploitants agricoles. L'effet de prix est considérable et a tendance à gommer les effets des évolutions de charges ou des aides agricoles en cas de fortes variations des prix. Seule une conjoncture de prix haute fait tendre les indicateurs de revenus vers les valeurs retenues pour la situation de référence (moyenne lissée).
Quant aux adaptations possibles, ces variations brutales de revenu peuvent aller jusqu'à la remise en cause des systèmes d'exploitation. Dans un contexte plus modéré, des adaptations restent envisageables pour les fermes en grandes cultures.
L'APCA en cite quatre : l'utilisation optimale du matériel et l'évolution des techniques culturales, la réduction de l'irrigation, le raisonnement de la fertilisation azotée minérale, les outils de gestion des risques prix et la diversification des activités.
A télécharger :
I.E.
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mardi 13 novembre 2012 - 09h01
On peut aussi diversifier fortement en cessant l'activité; on récupère le capital et on investit dans autre chose, éventuellement à l'étranger si on ne veut pas travailler toute sa vie pour que l'Etat français, devenu marxiste sans le dire, ne vienne tout ramasser à la fin, empêchant ainsi nos enfants de pouvoir prendre la suite.. Il y a aussi des "pigeons" "en agriculture.