Publié le mercredi 23 juillet 2014 - 16h36
Les conditions humides subies ces dernières semaines auront certainement dégradé des lots de blé tendre et de blé dur, avec parfois des germinations sur pied et des temps de chute d'Hagberg très bas.
Avant la mise en cellule à la ferme, ces grains sont obligatoirement séchés en cas d'humidité supérieure à 16 % puis passés au séparateur afin d'éliminer un maximum d'impuretés et les grains les plus dégradés.
Le lot est ensuite isolé dans une cellule spécifique en évitant tout mélange avec un blé supposé de meilleure qualité, car l'ensemble se rapprocherait alors du lot le plus mauvais. La constitution d'un échantillon moyen de chaque cellule pour analyse permettra de sécuriser la mise sur le marché.
Sitôt les gaines de ventilation recouvertes, le refroidissement peut commencer. Attention toutefois à ce que la différence entre la température extérieure et celle du grain n'excède pas 10°C, de façon à éviter les problèmes de condensation sur les parois.
La première étape de refroidissement vise à ramener le lot vers 20°C et sera suivie d'une seconde durant l'automne. Pour un meilleur suivi du travail, la pose de sondes est quasi indispensable, l'idéal étant le déclenchement et l'arrêt du ventilateur à l'aide d'un thermostat. Les températures de chaque cellule seront consignées par écrit.
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