Publié le mardi 29 novembre 2011 - 17h35
Dans une déclaration du 25 novembre 2011, les syndicats de salariés de l'agriculture et l'agroalimentaire (FGA-CFDT, CFTC-Agri et FGTA-FO) affirment leur opposition aux exonérations de charges patronales en agriculture.
« Les organisations signataires de la présente déclaration rappellent leur refus de toute exonération supplémentaire de cotisations sociales patronales en agriculture. Elles en contestent le bien-fondé », indiquent-elles.
Elles estiment notamment que « les cotisations AT/MP (accident du travail/maladie professionnelle) et FPC (formation professionnelle continue) ne doivent pas faire l'objet d'exonérations de cotisations qui déresponsabilisent les employeurs » et que « les charges imposées aux organismes de Sécurité sociale ne doivent pas reposer uniquement sur les salariés ».
Elles revendiquent par ailleurs une « remise à plat » des exonérations : « Si ces discussions amenaient à considérer que des exonérations sont nécessaires, elles devraient favoriser l'emploi stable et éviter les effets de trappe à bas salaires, ce qui n'est pas le cas des dispositions actuelles, bien au contraire ! », précisent-elles.
A.Ca.
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres
Titre
mercredi 30 novembre 2011 - 09h31
Ras le bol de ces syndicats: à force de tirer la ficelle, celle-ci a cassé. Ce sont eux qui sont responsables du chômage et des délocalisations,; car si le coût du travail est beaucoup plus cher en France, c'est de leur faute. Il va falloir qu'ils comprennent qu'il va falloir revenir en arrière à savoir amintenir le salaire nnnnnnnnnnet des salariés tout en baissant le coût du travail pour être compétitifs; la seule solution est donc de baisser les charges sociales (à commencer par celles qui ne servent à rien ou ^coutent trop cher par rapport à ce qu'elles apportent. L'Eta