Ils ont longtemps été observés avec circonspection, ils sont aujourd’hui largement plébiscités par les visiteurs d’Eurotier, le salon de l'élevage qui se tient du 11 au 14 novembre à Hanovre en Allemagne. Les robots ne font plus ni peur, ni rêver mais ils entraînent des discussions sans fin sur le prix et les adaptations.
Le discours des éleveurs a changé lui aussi. Bien sûr, ils veulent automatiser certaines tâches pour alléger leur charge de travail sur des structures de plus en plus grandes. Mais il est aussi question de qualité de vie et de réduction de la pénibilité du travail.
Le robot de traite est le premier automate à avoir gagné les faveurs des agriculteurs. Dans certains pays d’Europe du Nord, il représente plus de 90% des nouvelles installations de traite. Les technologies évoluent rapidement, notamment en ce qui concerne la reconnaissance de la position des trayons et l’analyse de la qualité du lait. L’évolution est aussi quantitative puisque toutes les installations présentées lors d’Eurotier sont en configuration à double stalle.
La distribution de la ration et du fourrage est elle aussi robotisée. On connaissait déjà quelques automates montés sur rail, voici venu le temps de la mélangeuse automotrice sans chauffeur et du petit robot chargé de repousser la ration.
Les robots peuvent aussi s’acquitter de tâches pénibles et peu valorisantes comme le raclage des déjections sur les caillebotis et le lavage des salles au nettoyeur à haute pression.
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