Attendu de pied ferme, le 2 octobre 2014 au Sommet de l'élevage à Cournon (Puy-de-Dôme), Stéphane Le Foll a annoncé une révision de la nouvelle directives nitrates. « Rien n'est acté. Laissez-moi le temps de renégocier les choses », a-t-il répondu aux éleveurs venus l'écouter mais aussi se faire entendre concernant la nouvelle carte des zones vulnérables.
Le ministre de l'Agriculture a également affirmé qu'une discussion sera engagée avec la nouvelle Commission européenne qui prendra ses fonctions dans deux semaines. « Nous sommes déterminés à revoir entièrement les critères de définition de l'eutrophisation. Nous faisons en sorte d'éviter que les éleveurs soient contraints d'investir », a expliqué le ministre.
Les « z'hommes vulnérables »
Dans le public, une banderole « les z'hommes vulnérables » était déployée par des éleveurs venus exprimer leur mécontentement et apparemment peu satisfaits des réponses de Stéphane Le Foll.
Le ministre a reconnu « sa part de responsabilité » dans la baisse des cours des marchés des viandes mais « ce n'est pas moi qui fixe les prix. Mon travail est de donner aux éleveurs les outils pour rémunérer leur travail. Nos partenaires à l'exportation font leurs propres choix. A nous d'être capables de nous adapter à leurs demandes. Il y a beaucoup d'acteurs à mettre d'accord et cela prend du temps. »
Stéphane Le Foll a regretté que les produits agricoles français ne soient pas plus présents en restauration collective. « Il faut que nous soyons capables de revaloriser la production locale. » Il a souligné les progrès effectués pour l'affichage « Viande de France » mais reconnaît l'existence de marges de progression.
Exonérations de foncier non bâti et report de charges
Face aux difficultés conjoncturelles, une circulaire a été transmise aux préfets pour que les cellules qui sont mises en œuvre pour les fruits et légumes puissent aussi fonctionner pour les viandes bovines. Elles seront accompagnées des mêmes dispositifs : exonération de taxe sur le foncier non bâti et report des cotisations de MSA et d'emprunts.
Autre mesure annoncée, la transparence des Gaec s'appliquera à partir du 1er janvier 2015. Les agriculteurs, et notamment les couples, installés en EARL, auront la possibilité d'opter pour une structure en Gaec, a assuré le ministre.
Concernant les tests ESB effectués en abattoir, ils seront supprimés pour les animaux nés après le 1er janvier 2002 à partir d'une date encore non divulguée.
incompetences absolu
vendredi 03 octobre 2014 - 12h29
nous sommes en haut du sommet mais la descente va faire tres mal. l'agriculture est foutu avec cette politique faut arreter les ecolos nous font marché sur la tête. j'ai des couverts ils sont entraint de manqué d'azote. c'est du pipo leur nitrates plus que marre des lois en plus imbuvable