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Volailles

La filière demande aux distributeurs de prendre en compte la hausse du prix de l’aliment

Publié le lundi 20 septembre 2010 - 17h32

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Après les interprofessions de la dinde (Cidef), du canard à rôtir (Cicar), de la pintade (CIP) et du poulet de chair (CIPC), c'est la Confédération française de l'aviculture (CFA) qui adresse une lettre ouverte à la grande distribution pour la sensibiliser à l'augmentation des coûts de production des éleveurs, du fait de l'envolée du cours des céréales, et à la nécessité de répercuter ces augmentations.

 

« Les producteurs demandent aux entreprises d'abattage et de transformation qu'elles revalorisent les rémunérations et les prix à la production et qu'elles répercutent sur leurs acheteurs les évolutions des coûts de production, lance la CFA. Nous ne souhaiterions pas que se reproduise dans nos filières les débordements que d'autres secteurs de production ont dû mettre en œuvre pour se faire entendre. »

 

L'organisation syndicale s'interroge sur l'opportunité qu'offre la loi de modernisation de l'Agriculture « d'envisager entre producteurs, transformateurs et distributeurs des contrats qui permettent de mieux faire face à de telles situations ». Et ce dans le but de « trouver les équilibres assurant la pérennité des outils de production tout en restant compétitifs pour les consommateurs ».

 

Pour les interprofessions, « il importe de prendre en compte sans tarder cette nouvelle donne conjoncturelle en raison des cycles de production relativement courts de la plupart des espèces ». Elles estiment que la répercussion de cette hausse des céréales sur le budget moyen des consommateurs devrait rester inférieure à 1 € par mois.

 

« Mais il ne peut être question pour aucun des maillons de la chaîne de production avicole d'absorber seul tout ou partie de ces hausses de coûts sans mettre en péril les filières et l'approvisionnement du consommateur, préviennent-elles. La distribution doit aussi être partie prenante dans la maîtrise de l'impact de ce renchérissement des prix de revient. »

 

Et d'insister pour que cette répercussion « se fasse de façon proportionnée, sans marges excessives sur les produits de volaille de la part des différents intervenants, y compris des distributeurs. Car il importe d'éviter la baisse de la consommation ».

 

 

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