«Comment mobiliser les agriculteurs pour l'environnement?», s'interroge Sylvie Bourgeaix. La directrice de l'ingénierie et de la formation au sein de Vivea s'exprimait le 10 avril à l'occasion d'un atelier Vivea, le fonds de formation des exploitants agricoles.
Les rencontres portaient sur le rôle de la formation pour le développement durable en agriculture. La présidente de Vivea, Christiane Lambert, a insisté sur l'intérêt du développement durable: «Il faut que l'agriculteur quantifie l'utilité économique autant que l'utilité écologique. La formation est un moteur de progrès et de changement.» A la suite du Grenelle de l'environnement, elle a demandé un engagement financier des pouvoirs publics pour accompagner les agriculteurs.
Ces trois dernières années, Vivea a enregistré un accroissement de son activité de 15%. Au début d'avril 2008, la moitié de l'enveloppe de formation consommée en 2007 était déjà atteinte. Arrivent en tête des formations demandées: l'approche globale de l'exploitation, la formation technique (élevage et agronomie), l'environnement et la gestion des ressources humaines (droit du travail).