A quelques mois de l'entrée en application de la réforme de l’OCM (organisation commune de marché) vitivinicole et dans le cadre de la réflexion lancée sur un plan de modernisation à cinq ans de la viticulture française, la Confédération des coopératives vinicoles de France a réaffirmé ses priorités, mercredi dans un communiqué. «Tout d’abord, il est nécessaire de repenser la gouvernance de la filière», affirme-t-elle.
La CCVF souhaite que le secteur s'oriente «rapidement vers une interprofession unique pour tous les vins par bassin de production, dans laquelle la coopération, aujourd’hui absente, serait représentée ès qualités».
«Par ailleurs, il est nécessaire de créer au niveau national une interprofession gestionnaire d’une partie des CVO (cotisations volontaires obligatoires) collectées en région» pour des missions telles que l'orientation de la recherche et du développement, l'observatoire économique, la communication et la défense de l’image du vin, l'initiation d’un fonds d’investissement et de développement de la filière, la gestion des vins sans indication géographique, l'arbitrage entre les bassins et la cohésion de la politique viticole nationale, poursuit-elle.
Ensuite, en ce qui concerne le programme de soutien que la France doit déposer à Bruxelles d’ici au 30 juin 2008, la CCVF estime que les priorités pour la première année doivent être la promotion sur les pays tiers, «à condition que priorité soit donnée aux entreprises», les prestations viniques, «en tant qu’outil de gestion de la qualité et de l’environnement», l'aide à l’utilisation des moûts «afin de garantir l’équité entre les différents modes d’enrichissement», la restructuration du vignoble.