L’interprofession des vins de Bordeaux a enregistré sur le mois de janvier un volume d’échanges sur le marché du vrac supérieur à la moyenne décennale, et en progression de 30 % par rapport à janvier 2010.
On peut y voir un signe de reprise encourageant : l’interprofession des vins de Bordeaux a enregistré sur le mois de janvier un volume d’échanges sur le marché du vrac, tous millésimes et toutes appellations bordelaises confondues, supérieur à la moyenne décennale, et en progression de 30 % par rapport à janvier 2010.
« La bonne activité est tirée par l’exportation et principalement la demande sur les marchés asiatiques, analyse Xavier Coumau, président des courtiers. De nombreux lots de 2008 et 2009 sont partis sur ces marchés. Cela permet d’apurer les stocks. Une bonne chose pour le vignoble… Ces millésimes sont négociés en premiers prix. En revanche, le nouveau millésime, qui alimente pour le moment le marché des marques et des contrats suivis, est mieux valorisé. Il s’échange plutôt dans une fourchette allant de 900 à 1.050 € le tonneau. »
Selon les statistiques fournies par l’interprofession, l’AOC Bordeaux rouge en 2010 a totalisé 59,516 hl sur le mois de janvier, +10 % par rapport à l’an passé.
Le nouveau millésime a atteint une moyenne de 907 €/le tonneau de 900 litres, soit 6 % de plus que l’an passé à la même période.
De l’avis de plusieurs observateurs, les contrôles annoncés sur les lots échangés à trop bas prix expliquent aussi l’amélioration de la situation. « Certains négociants préfèrent jouer la prudence. Ils achètent un peu plus cher, mais au moins, ils ne voient pas l’ODG débarquer chez eux… », sourit un habitué.
Peut-être qu’une page est en train de se tourner à Bordeaux…