« Nous devons nous unir en faveur d'une réforme de la Pac forte pour l'élevage, a plaidé Gilles Rousseau, le président de la Fédération française des marchés de bétail en vif (FMBV) en conclusion de l'assemblée générale de l'Association européenne des marché aux bestiaux (AEMB) qui se déroulait ce lundi 13 mai 2013 à Pougues-les-Eaux, dans la Nièvre. Sans éleveurs, il n'y aura plus de marchés, plus de commerçants en bestiaux, et plus d'activités locales en zone rurale », a-t-il insisté en épinglant au passage l'absence de dirigeants de l'interprofession dans la salle et à la table-ronde qui venait de s'achever.
En préambule à cette table-ronde, Philippe Chotteau, le responsable du département de l'économie de l'institut de l'élevage, a rappelé les écueils pour l'elevage français de la réforme de la Pac en cours de négociation. Il a notamment cité le verdissement des aides et le maintien des prairies permanentes.
« Ce dernier pose un problème depuis l'augmentation des coûts de l'aliment et de la paille, a-t-il détaillé. Il faut redonner de l'autonomie aux producteurs de viande bovine et ovine poussés à une époque vers le tout-herbe. » L'économiste a aussi pointé du doigt la convergence des DPU qui renforce l'attractivité des productions végétales, ou encore les risques pour l'elevage bovin et ovin liés à la redéfinition des zones défavorisées.
« La priorité pour les éleveurs, c'est le prix, a martelé Dominique Fayel, le représentant de la Fédération nationale bovine (FNB). Il faut retrouver des prix face à l'explosion des coûts de production et ainsi éviter le recul des productions animales par rapport aux productions végétales. Chez nous, le marché est encore trop sous la coupe de la grande distribution. C'est une raison de plus pour explorer de nouveaux débouchés. La Pac est un levier. Il ne faut pas une Pac que pour les éleveurs, mais une Pac qui tient compte de la situation actuelle : c'est-à-dire qu'une partie de l'agriculture trouve son revenu sur le marché alors que l'autre n'y arrive pas encore. »
article incomprehensible
lundi 13 mai 2013 - 21h41
tout et le contraire. petit producteur de céréales ,je vais vous mettre d'accord . acceptez d'afficher ouvertement les primes pac et autres aides (dans le cadre départemental non déclarées) et on pourra discuter ensuite de votre probleme.a trop vouloir pousser le bouchon on se casse les dents .