A l'assemblée générale des Unions régionales des groupements de producteurs du Grand Ouest (URGO), le jeudi 12 mai 2011, à Rennes (Ille-et-Vilaine), Guy Mérieau a détaillé les raisons pour lesquelles Coop de France, dont il préside la section du bétail et de la viande, s'oppose au projet de GIE d'exportation présenté le 27 avril 2011 aux présidents des différentes familles de l'interprofession.
Les coopératives refusent que cette structure puisse exercer une activité commerciale. « A la première réunion, l'ensemble des familles se sont opposées à une structure faisant du commerce, rapporte-t-il. Ce sont les entreprises qui font le commerce. Il y avait un accord pour une cellule d'exportation mais qui ne s'immisce dans les affaires des entreprises. »
Ce qu'attend Coop de France, c'est que le GIE « ouvre les portes [des pays tiers] et laisse les entreprises faire le travail ». Bref, une structure qui coordonne les services de l'Etat et apporte toute la réactivité nécessaire pour que les opérateurs puissent s'engager sur des marchés à l'exportation le plus efficacement possible.
« On nous a proposé un GIE export inscrit au régime du commerce. Pourquoi ? s'interroge Guy Mérieau. Un alinéa prévoit aussi qu'il pourra avoir une activité du même ordre que ses acteurs. Face à un projet flou, nous avons émis les réserves d'usage. Nous sommes toujours favorables à une structure pour booster les exportations et coordonner les services de l'Etat. »
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