La Fédération nationale bovine (FNB) a pris acte, vendredi dans un communiqué, de la décision communautaire concernant l'«encadrement plus strict des importations de viandes en provenance du Brésil».
L'organisation syndicale considère que cette mesure va dans le sens d'une mise en cohérence très attendue par les éleveurs, c'est-à-dire l'assurance que les produits importés répondent bien aux mêmes règles sanitaires que ceux produits dans l'Union européenne.
«Les interrogations sur la pertinence d’une ouverture croissante de l’Europe aux viandes du Brésil ne manquent pas, et doivent interpeller pouvoirs publics et entreprises de la filière et de la distribution, dans leurs responsabilités vis-à-vis des consommateurs», conclut-elle.
La FNB dénonce depuis plusieurs années les pratiques brésiliennes: «déforestation en Amazonie, déséquilibre environnemental des transits liés aux marchés mondiaux, non-respect du bien-être des animaux, absence de traçabilité de la majorité des animaux pendant toute la période d’élevage, niveau des normes sanitaires et de contrôles...»
Dans son combat pour l'autonomie alimentaire de l'Europe, le syndicat a également régulièrement pointé du doigt le danger qu'il y aurait à dépendre du continent sud-américain, une zone politiquement instable, pour les approvisionnements en viande.
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