La Confédération française de l’aviculture (CFA) et le Syndicat national des industriels et professionnels de l’œuf (Snipo) ont demandé une revalorisation du prix des œufs à la production, vendredi, dans un communiqué commun.
Malgré un marché qu'elles jugent «relativement équilibré», les deux organisations considèrent que la situation «plus favorable que celle d’autres secteurs [...] ne doit pas occulter l’augmentation des coûts que subissent les producteurs d’œufs».
Parmi les charges en augmentation, la CFA et le Snipo mettent en avant l'énergie et la main-d’œuvre. Ils pointent aussi du doigt la réglementation européenne «concernant l’environnement et surtout le bien-être animal».
«La réglementation européenne impose à partir sur 1er janvier 2012 de nouvelles normes de bien-être animal, détaillent-elles. Pour les producteurs, cela impose de changer la quasi-totalité des outils de production entraînant des surcoûts de production de 20%.»
La CFA et le Snipo soulignent également le coût «de normes d’hygiène et sanitaires très élevé [...] bien supérieur à celui de beaucoup de nos partenaires européens. Sans protection aux frontières, ni aides publiques aux investissements, la filière française d’œufs ne peut compter que sur sa compétitivité et le maintien d’un marché régulé et rémunérateur».