Une charte de développement de la trufficulture française a été signée lundi par le ministre de l’Agriculture Dominique Bussereau et le président de la Fédération française des trufficulteurs (FFT), Jean-Charles Savignac, a annoncé le ministère dans un communiqué.
Intitulée « Protocole 2007-2013 relatif au développement de la production de truffes », cette charte, qui ne comporte aucun engagement financier de l’Etat, aborde des thèmes aussi divers que la plantation de centaines d’hectares de nouvelles truffières, la rénovation des truffières existantes et les contrats Etat-régions de programmes d’expérimentation sur le champignon trufficole.
Elle doit également, selon le ministère, permettre de soutenir une action de recherche, en particulier avec le concours de l’Inra et de jeter les bases d’un statut fiscal et social des producteurs de truffes.
Dans un communiqué, la FFT « se réjouit de voir se poursuivre le soutien des pouvoirs publics à la relance de la trufficulture après avoir dressé un bilan positif du protocole 2001-2006 ».
Florissante vers la fin du XIXe siècle, avec un record de 1 600 tonnes en 1868, la production française de truffes, qui ne devrait pas excéder la vingtaine de tonnes pour la campagne 2006-2007, entend se doter d’un plan de relance pour faire face à l’invasion des truffes chinoises.