La FGA-CFDT constate, vendredi dans un communiqué, une sous-déclaration des maladies professionnelles. Selon le syndicat de l'agroalimentaire, «les salariés cachent leur maladie de crainte de perdre leur emploi».
Sont principalement visées les TMS (troubles musculo-squelettiques), liées aux gestes répétitifs, aux manutentions de charges «et aggravées par des ambiances de travail souvent difficiles», explique le syndicat. Pour lui, les TMS sont des «maladies fortement invalidantes pour les salariés et coûteuses pour la société».
La FGA-CFDT demande aux employeurs des filières les plus touchées (viande, volaille, forêt, viticulture et arboriculture, maraîchage) ainsi qu'aux pouvoirs publics d'assurer «un socle minimal de prévention dans les entreprises». Elle souhaite en outre que soient appliquées les sanctions pour les «entreprises inconséquentes» et que l'inspection du travail ainsi que la médecine du travail s'impliquent dans ces actions de préventions.
«Dans le secteur de la MSA, précise le communiqué, c'est 2.561 affections TMS qui ont été reconnues comme maladies professionnelles en 2004. Dans le secteur de l'industrie, des commerces et services de l'alimentation relevant de l'assurance maladie, il y en a eu 4.880 en 2003 et 5.745 en 2006.»