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Tempête/Landes

De lourdes pertes en perspective (Reportage)

Publié le lundi 26 janvier 2009 - 21h49

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Champ de carottes inondé. © A. Delest/GFA

Dès 4 heures du matin, samedi, la tempête Klaus s’est abattue sur la côte atlantique, dévastant la forêt sur son passage et s’engouffrant dans les terres.

Selon les premières estimations, 60% du massif landais seraient à terre. Un bilan qu’Henri Emmanuelli, président du conseil général des Landes, craint qu'il soit bien plus important.

Les propriétaires forestiers sont au bord des larmes à la vue de leurs parcelles dévastées. «C’est tout le travail d’une vie qui est à terre», arrive tout juste à articuler Jeannot, 75 ans, à Léon dans les Landes.

Un peu plus loin, impossible d’accéder au champ de carottes. Une trentaine de pins barrent le chemin d’exploitation. Les agriculteurs concernés regardent démunis le travail qui les attend et au loin leur champ dévasté.

La récolte venait de commencer, retardée par le froid de ces dernières semaines. Les engins sont bloqués dans le champ. «30 tonnes de carottes attendent au bord de champ de pouvoir être acheminées à la coopérative pour être conditionnées», explique Cyril Coigneau, un jeune agriculteur installé depuis un peu plus d’un an dans les Landes.

Avec des températures douces, elles risquent de refaire du feuillage et de dépérir. Dans le champ, un pin a écrasé les premiers rangs. Le vent et la pluie ont balayé le sable, faisant disparaître les rangs de carottes. «La récolte est reportée, comme les semis, s’inquiète Cyril. Les parcelles trempées risquent d’être ravagées, les rendements sont compromis».

Les champs d’asperges ne sont pas beaucoup mieux lotis. Les buttes (pour les asperges blanches), tout juste recouvertes d’un plastique pour les protéger du froid à venir et assurer les récoltes, sont dans les arbres voisins. «Les plastiques neufs qui devraient être amortis sur deux ou trois ans sont perdus», se désole-t-il. Pour l’instant, Cyril et ses associés parent au plus pressé. Les pertes ne sont pas encore chiffrées.

A quelques kilomètres de là, à Magescq, les éleveurs de volailles constatent muets les dégâts sur les frêles installations des poulets et canards. Rien n’a résisté. On déplore de nombreuses pertes d’animaux également. A Rion-des-Landes, un peu plus au nord, les clôtures entourant les prairies pâturées par les vaches landaises ont cédées. Les vaches se sont dispersées dans la forêt. Dans les élevages laitiers, c’est le manque d’eau qui inquiète les éleveurs.

Découvrez les affres de la tempête de ce week-end en images (photos A. Delest/GFA):

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A.De.


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