«Pour le monde agricole, le réseau régional et départemental de la FNSEA recense à l’heure actuelle les dommages causés et les urgences les plus criantes», à la suite de la tempête équivalente à celle de 1999 qui s'est abattue sur le Sud-Ouest de la France, a indiqué le syndicat, lundi, dans un communiqué.
«La FNSEA est entièrement mobilisée et apportera son concours à tous ceux qui sont dans la souffrance. Plus concrètement, si des groupes électrogènes ou des tronçonneuses sont nécessaires, le réseau FNSEA apportera dans les meilleurs délais, le soutien matériel indispensable», poursuit-elle.
«De plus, là où le manque d’électricité va durement frapper les producteurs, et là où la téléphonie fait défaut, nous ferons en sorte que l’Etat tienne parole et les assureurs, leurs engagements», ajoute-t-elle.
Pour la Coordination rurale, outre les «dégâts considérables sur les infrastructures et les habitations», «il ne faut pas oublier le lourd tribut que les agriculteurs ont payé lors des intempéries de ce week-end».
«Ils sont en effet les plus exposés et de nombreuses exploitations dans des secteurs déjà en graves difficultés (arboriculture, horticulture, élevage, sylviculture) ont été dévastées», souligne le syndicat, lundi, dans un communiqué.
La Coordination rurale «demande donc que soit rapidement déclaré l’état de catastrophe naturelle et, le cas échéant, de calamités agricoles dans les départements concernés».
«Elle demande que des aides de trésorerie, tant de la part de l’Etat que des conseils régionaux et généraux, soient immédiatement apportées aux producteurs les plus atteints, pour qu’ils puissent envisager leur avenir avec l’espoir de surmonter ces difficultés immédiates et de pallier les délais d’indemnisation», ajoute-t-elle.
Découvrez les affres de la tempête de ce week-end en images (photos A. Delest/GFA):
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