Selon une étude du ministère de l’Agriculture publiée mercredi dans Agreste, intitulée «la géographie des aides aux grandes cultures», cinq milliards d’euros d’aides aux céréales ont été versées à 323 000 exploitants en 2005.
L’étude révèle que 6% des exploitations les mieux loties (+ de 50 000 € d’aides) reçoivent 29% des aides et 37% des petits producteurs (- de 5 000 € d’aides), 5%.
L’étude indique que les aides à l’hectare les plus élevées sont versées en Camargue (riz) et dans les Landes (maïs irrigué). En 2005, la Pac a attribué 945 euros par hectare de grandes cultures en Camargue et 550 €/ha dans les Landes, pour une moyenne nationale de 355 euros à l’hectare.
Pour un hectare de blé tendre ou d’orge en 2005, un producteur touche 420 € dans la Somme et 260 € dans l’Hérault. La moyenne nationale est de 370 € l’hectare.
Les rendement «de référence» et les assolement de l’année expliquent ces différences.
Depuis 2006, le système des aides a changé avec l’arrivée du découplage. Mais la France en choisissant de se fonder sur les références historiques 2000-2001-2002 risque de faire perdurer les disparités.